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Genealexis

Histoires d'hier et d'aujourd'hui...

Les AMAND célèbres

Dans cette rubique, j'ai eu envie de partager avec vous des biographies de personnes plus ou moins célébres ayant porté mon patronyme. Par mesure de confidentialité, j'ai choisi d'appliquer la bonne vieille régle des 100 ans. Autrement dit, vous ne trouverez pas dans cette rubrique des personnes étant décédées il y a moins de cent ans. sauf mention contraire, ces personnes ne sont pas parentes avec moi.

Dominique Joseph AMAND (religieux)

Dominique Joseph AMAND, fils de Martin Joseph et Marie Madelaine DUVAUCHEL, est né à Mons, en la paroisse de Saint-Germain, le 10 mai 1756, d'une famille qui a tenu pendant plusieurs siècles un rang distingué dans l'industrie montoise. Ainsi que ses ancêtres, son père figurait en tête de la liste du corps des manufacturiers, dont il était le connétable.

les ruines de l'église Saint-Germain et de la Tour de briques à Mons

(cliquez pour agrandir)

Adonné dès son plus jeune âge à des études sérieuses, et occupé plus tard de fouilles aussi pénibles que fastidieuses dans les archives et les bibliothèques publiques du pays et de l'étranger, AMAND se tint presque constamment éloigné de la société et de sa famille, mettant son unique plaisir à rassembler les matériaux qui devaient servir à ses travaux historiques. Quique peu liant de son naturel et souvent même assez misanthrope, il n'en mérita pas moins, par une vie exemplaire et une bienfaisance rare, la considération et l'estime de tous.

Il fut d'abord professeur de poésie au collége d'Ath, puis succcessivement vicaire et curé de Thulin (Hainaut) où il mourut le 29 août 1817. Selon ses intentions, son enterrement se fit sans pompe au cimetière de cette commune.

(extrait de Mémoires et publications de la Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut, Volume 4)

François AMAND (soldat)

François AMAND est né à Bourg-en-Bresse (Ain) le 4 septembre 1774. Simple soldat dans le 2e régiment d'infanterie de ligne, il s'est fait un nom célèbre par un grand nombre de traits de courage, mais surtout par la bravoure et l'audace qu'il déploya à la bataille de Zurich (1799). S'étant précipité seul au milieu des ennemis, il s'empara d'un drapeau, après avoir tué 3 hommes qui le défendaient; puis avec 4 de ses prisonniers 14 officiers et 163 soldats. François Amand reçut en 1803, la croix de la légion d'honneur, et mourut quelques temps après à Alexandrie. (source: "Biographie universelle, ou Dictionnaire historique des hommes qui se sont fait un nom par leur génie, leurs talents, leurs erreurs ou leurs crimes. Édition revue et continuée jusqu'en 1848, sous la direction de M. Ch. Weiss et de M. l'abbé Busson" Tome I)

La bataille de Zurich, d'après un tableau de François Bouchot

La bataille de Zurich, Par François Bouchot
(cliquez pour agrandir)

Gustaaf AMAND (graveur)

Gustaaf AMAND est un graveur et photographe de l'école hollandaise né à Zalt-Bommel le 13 septembre 1833 et décédé à Amsterdam le 2 février 1897.

Jean-François AMAND (Peintre)

Jean-François Amand est un peintre français, né en 1730 à Gault, près de Blois, mort en 1769 à Paris. Élève de Jean-Baptiste Pierre il remporta le prix de Rome en 1756 avec un tableau Samson et Dalila conservé à Mayence musée du Land et devint membre de l'Académie le 26 juillet 1767. Il grava plusieurs compositions d'après ses propres dessin, surtout des vues de la campagne romaine. Parmi ses oeuvres les plus connues, on compte par exemple Vendeuse de légumes (exposée au Carnegie Art Institute de Pittsburgh) et Joseph vendu par ses frères (exposée au Musée des Beaux-arts de Quimper). On connait aussi de lui 3 eaux fortes: La Jeune Mère, La Leçon Interrompu et Les Bons Amis. (sources n°2 et 4)

Certains ouvrages lui donnent pour prénoms Jaques François.

Samson et Dalida peints par Jean-François AMAND

Samson et Dalida
Par Jean François AMAND

Maximilien AMAND (écrivain)

Maximilien AMAND est un écrivain écclésiastique né à Ermeton-sur-Biert, près de Dinant, le 29 novembre 1746 et décédé à Huy, le 25 avril 1835. Issu d'une famille respectable, il se prépara par de fortes études au saint ministère et reçut, en 1775, le grade de licencié en théologie à l'université de Louvain. Nommé, l'année suivante, à la cure d'Heppegnies, il s'y distingua par son zèle et sa charité; une épidémie qui vint désoler le pays fit apprécier son dévouement. En 1791, le chapitre de Namur l'élut chamoine gradué; il y fut emprisonné, en 1795, pour refus de serment à la constitution civile du clergé. Deux ans après, il fut nommé examinater synodal, mais le directoire, irrité de sa fermeté, le condamna à la déportation avec onze autres prêtres du diocèse; il se réfugia en Allemagne, où il resta jusqu'en 1802. Il revint alors habiter Marche-les-Dames, puis alla se fixer à Huy en 1808. Il y continua ses études dans les loisirs de ses fonctions volontaires. (source "Biographie nationale" par Thiry-Van Buggenhoudt, et publié 1866)

Pauline AMAND (actrice)

Pauline AMAND est une actrice parisienne du XIXe siècle qui est décrite de la façon suivante par Adolphe Bréant de Fontenay et Etienne de Champeaux dans "Histoire des théâtres depuis leur fondation jusqu'à nos jours": "Mademoiselle Pauline Amand est une jeune femme toute ronde, au vidage enfantin, ayant une petite voix claire et fraîche, qu'on est étonné d'entendre sortir d'une poitrine si rebondie. On le tort de lui faire jouer de légères jeunes filles, quoiqu'elle les exprime avec assez d'intelligence; mais elle le veut, et tout ce que Mlle Pauline AMAND, M. Th. Cogniard le lui accorde."

En 1845, elle joue dans la "Biche au Bois" au Théatre de la Porte-Saint-Martin devant 1800 personne chaque jour. (Le journal "Le Tintamarre" du 10 avril 1845)

Pierre AMAND (chirurgien)

Pierre AMAND est un chirurgien de la communauté de Saint-Côme, né à Riez en Provence au XVIIe siècle qui se fit un nom dans la pratique des accouchements. Voulant communiquer les résultats de son expérience, il réunit les observations les plus remarquables qu'il avait eu occasion de faire. Sa théorie était celle du temps; mais il imagina, dans le cas d'enclavement, pour amener la tête de l'enfant hors du bassin, une sorte de filet ou de fronde, à laquelle une pratique plus heureuse à substitué depuis le forceps, et dont on trouve la figure dans un ouvrage que Pierre AMAND publia peu de temps avant sa mort, arrivée le 22 juin 1722.

portrait du chirurgien Pierre AMAND

Pierre AMAND
(source: BNF/Gallica)

Sources et références