Obourg a absorbé son voisin Saint-Denis en 1965, puis a fusionné avec Mons en 1971.
L'église Saint-Martin
Les parties ogivales, qui subsistent de l’ancienne église Saint-Martin construite au XVIe siècle, laissent supposer que celle-ci possédait à l’origine un certain cachet artistique. D’aucuns lui trouvent aussi un caractère de majesté du fait d’être bâtie sur une hauteur. Sa tour fut surmontée, en 1590, d’une flèche très élégante flanquée de quatre aiguilles. L’ancienne église menaçant ruine fut reconstruite par un maître maçon montois et achevée en 1841.
Dès l'époque de la peste de 1615 et selon un programme immuable, les moines de Saint-Denis se rendirent annuellement au mois d’avril en pèlerinage et « au milieu d’un grand concours de peuple », à la chapelle Saint-Macaire où le tableau représentant le saint était alors déposé.
Obourg possède toujours, en effet, à la bifurcation du chemin d’Obourg à Havré une charmante chapelle en briques à chevet polygonal érigée en 1616, à l’initiative de l’abbé de Buzegnies pour commémorer la fin du cruel fléau. Les armoiries du noble Bénédictin figurent sur le linteau en pierre de la porte. À l’intérieur est conservée une élégante statuette en bois polychromé de Saint-Macaire revêtu de ses ornements sacerdotaux.
Le sanatorium
Jusqu'au début du XXe siècle, Obourg vivait de l'exploitation forestière, de l'élevage sur prairie et de la culture de la chicorée, du houblon et du tabac. La culture du tabac et l'industrie de la soie artificielle sont restées importantes jusqu'au milieu du XXe siècle.
La fabrique de soie d'Obourg
Le village comptait également deux moulins à vent, une brasserie et une fabrique de chicorée.
La brasserie Delhaye d'Obourg
Le quartier de la gare
L'écluse n°2
L'écluse n°3 d'Havré-ville
Nom | Début | Fin |
BOURET | 1848 | 1886 |
QUINTIN | 1848 | 1886 |