Genealexis

Histoires d'hier et d'aujourd'hui...

Il y a quelques mois, sur un forum d’informatique, un internaute m’a dit que mon site est cool (vive moi) mais il n’a pas trouvé les informations qui concernent mes recherches généalogiques. De vous à moi, il suffit de cliquer sur « ma généalogie » dans le menu,  peut-être que c’est peut-être un internaute pas très doué.  Je tiens cependant à lui dédicacer cet article qui est consacré au frère de l’un de mes ancêtres qui fut un héros du 66e régiment d’infanterie de ligne. C’est la première fois que je m’essaie à l’écriture d’une mini-biographie, j’espère que je serais à la hauteur.

Jean-Baptiste Fulgence BALTAZART est né le dimanche 1 janvier 1775 à Grandpré, une petite commune rurale située dans les Ardennes à quelques kilomètres de Vouziers. Il est le fils légitime de Jean-Baptiste, un ouvrier, et de son épouse Marie Marguerite GAYET. Jean-Baptiste commence  sa carrière militaire comme réquisitionnaire à 18 ans, le 23 aout 1793 lorsqu’il rejoint le 5e Bataillon de Seine et Oise à Sedan, Bataillon qui deviendra quelques années plus tard la 109e demi-brigade qui sera elle-même intégrée au 21e Régiment d'Infanterie de ligne par la suite.

A peine enrôlé, le voilà parti pour 10 ans de campagne en Prusse. Il passera successivement du grade de caporal (Le 24 thermidor an XI) à celui de sergent (le 30 vendémiaire an XI). Il participe aussi aux batailles de la Stockach (le 3 floréal an VIII) et de Feldkirch (2 germinal an VII) en Allemagne, durant lesquelles il est blessé de plusieurs coups de feu et de sabre. Il est fait prisonnier par les autrichiens le 3 floréal an VIII avant d’être libéré le 15 brumaire an IX.

Le 12 pluviôse an XIII, Il est transféré au 66e Régiment d'Infanterie Légère où il deviendra sous-lieutenant « porte-aigle »  le 29 avril 1811. Le porte-aigle, officier qui dans les armées de l'empire français portait l'aigle du régiment, avait été créé par un décret impérial du 18 février 1808.

Le 22 juillet 1812, Pendant la bataille des Arapiles, appelée bataille de Salamanque par les britanniques, qui voit s’affronter  français, portugais, espagnols et britanniques, il est foulé au pied par la cavalerie anglaise mais réussi tout de même à sauver l'aigle du 66e régiment d'infanterie de ligne et reçoit pour cette action la légion d'honneur. Il terminera sa carrière en devenant lieutenant « porte-aigle » au 66e Régiment d'Infanterie de ligne  le 17 juillet 1813, puis capitaine « porte-aigle » dans le même régiment le 26 octobre 1813.

la bataille des arapiles

 

Jean-Baptiste prend sa retraite le 20 juillet 1814, à l'âge de 39 ans à cause des diverses blessures qui lui ont causé des infirmités et se retire à Grandpré.

Bibliographie