Alors que la France et le monde tout entier s'apprêtent à célébrer le Centenaire de la Première Guerre Mondiale, je vous propose de retrouver dans cette rubrique tous les articles de mon blog qui traitent (et traiteront) de cette période. Pour en savoir plus sur le centenaire, je vous invite à consulter le site Misson Centenaire 14-18 et à suivre le hashtag #Centenaire2014 sur les réseaux sociaux.
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Cette semaine, je vous propose de découvrir un article paru dans la revue Horizons de février 2016, comme je l'ai déjà indiqué, il s'agit d'une revue gratuite qui est distribué aux habitants de la porte de Hainaut. Il résume, de façon non exhaustive, les principaux événements qui se sont déroulés pendant la Première Guerre Mondiale.
Fin août 1914, après la défaite de l'armée française à Charleroi (Belgique) le 23, les troupes allemandes envahissent le nord de la France. Elles arrivent par trois axes: celui qui relie Mons, Valenciennes et Bouchain, la liaison entre Tournai, Orchies et Bouchain ainsi que le chemin menant de Saint-Amand-les-Eaux à Denain, Roeulx et Bouchain. A la fin du mois, plusieurs villes et villages de notre territoire sont occupés. Le 25, les Allemands entrent dans le quartier de Vicoigne à Raismes. Des civils sont assassinés par les soldats et des maisons incendiées. Le petit-fils de chancelier Bismarck participe à ces exactions.
Le 20 octobre 1915, Louise de Bettignies, native de Saint-Amand-les-Eaux, agent secret au service de l'Intelligence Service britannique pendant la guerre, est arrêtée à Froyennes. Condamnée aux travaux forcés à perpétuité pour espionnage, elle meurt à peine trois ans plus tard d'une pleurésie mal soignée.
Louise de Bettignies
Pendant l'occupation, à Roeulx, les Allemands tentent de remettre en route les hauts-fourneaux, forges et aciéries mais la population s'y oppose. Ils sont donc démontés pièce par pièce, puis mis dans des trains en direction de l'Empire. Dans la cité de Mousseron (NDLR: Denain), la statue du maréchal de Villars, en bronze, est morcelée dans les ateliers de la SFCM (Société Française de Construction Mécanique). Les morceaux prennent ensuite de train vers l'Allemagne pour y être fondus.
Denain pendant la Grande Guerre
En mai 1917, l'empereur Guillaume II passe à Denain et à Lourches, toujours occupées. Le chef d'Etat allemand doit rejoindre Paris pour y faire son "entrée", accompagné d'un train de calèches et de voitures de luxe. Mais avant, il remettra, dans la cité de Mousseron, des distinctions militaires aux soldats allemands à La Croix Sainte-Marie. Début octobre 1917, Angèle Lecat, native de Rumegies, est arrêtée dans sa ville natale pour avoir hébergé et facilité la fuite de deux soldats anglais prisonniers de guerre. Elle sera fusillée à Saint-Amand-les-Eaux le 25 mars 1918.
Le 7 juillet 1918, à la suite d'un terrible méprise, l'armée anglaise bombarde l'église, causant quatre morts. Le 19 octobre 1918, Denain est libérée. Le Prince de Galles, futur Edouard VIII et des membres de l'état-major canadien assistent à une messe donnée dans l'église Saint-Martin. Le lendemain, le 20 octobre, Roeulx est libre, Mais l'occupant, dans sa retraite détruit et incendie les établissements industriels et leurs dépôts. Hasnon est elle aussi libérée, après des bombardements allemands qui causent 21 morts civils. En novembre 1918, Bouchain est libre à son tour. Les allemands laissent, comme à Roeulx et Hasnon, une trace de leur retraite, faisant sauter l'écluse et les trois ponts principaux au dessus de l'Escaut.
Le 10 novembre 1918, le président français Raymond Poincaré est en visite dans le valenciennois libéré. Il passe par Saint-Amand-les-Eaux en compagnie de préfet du Nord et du général anglais Hunter Westen, commandant du 8e corps d'armée. Il se rend ensuite à Raismes, où les maisons sont pavoisées et La Marseillaise jouée. Et termine sa journée de visite à Denain où, les Allemands ayant coupé les conduites de gaz et détruit l'outillage électrique, la mairie est éclairée à la torche. Le président de la IIIe République y annonce l'abdication de l'empereur Guillaume II et traverse la ville à pied avant de reprendre le train.
(Source: Horizons n° 11 de février 2016)
Je vais passer le site de Joomla 2.5 à Joomla 3. Je sais que dans le fond, vous vous en moquez comme de votre première grenouillère mais c'est juste pour que vous ne soyez pas étonnés si vous rencontrez des problèmes lors de votre visite. Je profite aussi de ce message pour tous vous remercier. En effet, grâce à vous, Genealexis ne sera pas loin des 80000 pages vues en 2014. (Je vous communiquerai quelques chiffres en janvier). Enfin, voici en exclusivité mondiale, rien que pour vous, les premières images de mon nouveau site sur les poilus et la première guerre mondiale.
C'est par là:
http://histoiresdepoilus.genealexis.fr
Tous ces documents sont initialement parus dans la revue gratuite "Horizons n°5 de juin 2015". C'est une revue qui est distribuée dans les boîtes aux lettres des habitants de la Porte du Hainaut.
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J’ai longtemps hésité avant de vous parler de cette personne. Pour dire les choses de façon claire, c’est le mari de la soeur de mon arrière-grand-mère. Firmin MICHEL voit le jour le lundi 12 mars 1894 à Saint-Hilaire-le-Petit (Marne). Il est le fils légitime de Sosthène MICHEL et de Marie Françoise Zélie COLIN. A sa naissance, il a un frère Henri Hilaire (né en 1890). Il s'unit avec Marthe Guislaine GRAIN (1896-1973), la fille légitime de Louis GRAIN et de Martine VELU, le samedi 18 avril 1914 à Bétheniville (Marne). Ensemble, ils auront un fils Firmin, né le 7 janvier 1914.
L'ordre de mobilisation générale
Firmin a à peine 20 lors de la mobilisation nationale d'août 1914. Il rejoint le 165e régiment d'infanterie et tombe au champ d'honneur le lundi 14 décembre 1914, à l'âge de 20 ans, à Ornes (Meuse). Porté disparu, son corps fut retrouvé et identifié en Mars/Avril 1922 à Ornes (Meuse) puis inhumé à Bras-sur-Meuse (Meuse), tombe n°50 de la Nécropole Nationale.
Fiche de Firmin MICHEL
Quelques années plus tard, Marthe Guislaine perdra aussi son fils Firmin (né en 1914). Mobilisé en 1939, il décède de maladie le dimanche 5 janvier 1941, à l'âge de 26 ans, à Aix-la-Chapelle (Allemagne).
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