Dimanche 8 mars 2015, nous célébrons la Journée internationale de la femme. Si c’est aujourd’hui un rendez-vous traditionnel, il n’en a pas été toujours de même. C’est peu de temps avant la Première Guerre Mondiale que l’on en entend parler pour la première fois. Trouvant son origine dans les mouvements ouvriers, cette journée s’inscrit dans un long processus d’émancipation de la femme et de reconnaissance de ses droits.
Des suffragettes vers 1910
Leurs revendications ? Le droit de vote, le droit au travail et la fin des discriminations au travail ! 1945, les Nations Unies signent, à San Francisco, une charte pour « proclamer l’égalité des sexes en tant que droit fondamental de la personne humaine » et par conséquent promouvoir et protéger l’égalité des droits des femmes. Les Françaises accèdent enfin alors (soit plus de 30 ans après d’autres pays européens) aux bureaux de vote. La Journée internationale de la femme s’instaure dès lors dans la tradition. Elle est reconnue officiellement en 1977. En France, sa reconnaissance législative date de 1982.
Chaque année, cette journée célèbre les actes de courage et de détermination de femmes ordinaires qui ont joué un rôle important dans l’histoire des droits des femmes et rappelle les pouvoirs publics et la société civile à l’urgence d’une plus juste prise en compte de leurs aspirations.
(Source : Horizons n°2 de mars 2015, mensuel distribué gratuitement aux habitants de la Porte du Hainaut. )
Pour m’excuser de l’indisponibilité du site du 22 novembre, je vous propose quelque chose de bien chaleureux, un p'ti truc bien convivial : un potage.
Il ne s’agit pas de n’importe quel potage, puisque la recette que je vous propose est datée de la fin du XIVe siècle et est issue du « ménagier de Paris ». Une petite précision toutefois : le mot potage prend ici son sens du moyen-âge, il s’agit alors d’une préparation réalisée dans un pot, qui comprend un grain, c'est-à-dire une partie solide, et une sauce plus ou moins longue. Quelques fois, des tranches de pain étaient trempées dans le potage, on parlait alors de soupe.
La porée blanche est dite ainsi parce qu’elle est faite du blanc des poireaux ; [elle accompagne] l’échine, l’andouille et le jambon en automne et en hiver, durant les jours de chair. Et sachez que nulle autre graisse que le porc y est bonne. Et premièrement, on trie, émince, lave et éverde les poireaux – au moins en été lorsque les poireaux sont jeunes, tandis qu’en hiver, lorsque les poireaux sont plus vieux et plus durs, il faut les parbouillir au lieu de les éverdir.
Si c’est un jour de poisson, après ce qui a été dit, il faut les mettre en un pot avec de l’eau chaude, et cuire ainsi : faites frire avec des oignons émincés puis frits et mettez tout à cuire en un pot. En temps de charnage, utilisez du lait de vache ; les jours de poisson ou de carême, on y met du lait d’amande.
Si c’est un jour de chair, quand les poireaux d’été auront été éverdés ou les poireaux d’hiver parbouillis, comme il a été dit, on les mets cuire en un pot avec le bouillon des salures ou du porc, avec du lard dedans.
Aujourd'hui je vous propose de vous instruire gratuitement. (notez au passage comme je suis généreux). Par la même occassion, nous allons faire un voyage de 2000 ans dans le passé à une époque où toute la Gaule est occupée. Toute ? Oui, vous vous attendiez à quoi ?
Selon la légende, le calendrier romain aurait été établit par un sabin (du nom d'un peuple de l'Italie centrale dont Romulus avait enlevé les femmes, une autre fois je vous parlerai de cette histoire de femmes ^^) du nom de Numa Pompilius. Numa fut le second roi de Rome, il est connu pour avoir organisé la vie religieuse romaine. Il a ainsi créé un calendrier lunaire en divisant l'année en mois de 28 jours, chacun étant lui-même divisé selon les phases de la lune. Les calendes étaient situées au début du mois et correspondaient à l'apparition del a nouvelle lune. Les ides correspondaient à la plaine lune et tombaient soit le 13, soit le 15. Les nones correspondaient au premier quartier de Lune et tombaient le 5 ou le 7.
Des pontifes (des grands-prêtres) étaient chargés de déterminer la date des grandes fêtes mobiles et de temps en temps, ils ajoutaient un ou plusieurs jours au calendrier afin de coïncider les saisons et les astres. Quelques années plus tard, pendant la république, le calendrier est revu: les jours repères dans le mois sont désormais consacrés à une divinité: les ides à Jupiter, les calendes à Junon et à Janus. De plus, la plupart des grandes fêtes ont des dates fixes sauf en cas d’évènements importants comme par exemple une défaite militaire ou un décès.
Il faut également savoir qu'il y a eu 3 calendriers romains: D'abord, le calendrier dit romuléen attribué à Romulus, co-fondateur et premier des rois de Rome. Puis le calendrier dit pompilien, attribué à Numa Pompilius dont vous venons de parler. Enfin, le calendrier julien résultant des réformes introduites par Jules César.
Pour la petite histoire, l'expression "calendes grecques" que l'on utilise parfois de nos jours renvoie à une date indéterminée, en effet, le calendrier grec ne possédait pas de calendes dans son calendrier.
Très populaire car liée à la commémoration des défunts du 2 novembre, la Toussaint a longtemps eu lieu après les fêtes de Pâques ou suite à la Pentecôte. Je vous propose de revenir sur l’histoire de cette fête qui était déjà célébrée le vendredi de Pâques dans la Syrie du Ve siècle. A Rome, au Ve siècle également, une fête en l’honneur des saints et martyrs était déjà célébrée le dimanche après la Pentecôte.
Comme beaucoup de fêtes chrétiennes, la Toussaint s'est installée sur des fondations existantes. Elle a pris place le jour de la fête celte Samain, qui avait lieu le 1er novembre de notre calendrier et correspondait au début de l’année et de la saison sombre. C’était une fête de passage et de transition qui elle durait une semaine: trois jours avant et trois jours après. C’est à la fois le début de l’année nouvelle et la fin de celle qui s’achève. Elle est marquée par des rites druidiques, des assemblées, des beuveries et des banquets rituels. Elle avait la particularité d’être ouverte sur l’Autre Monde et donc de favoriser le rapport des hommes avec les dieux. Les celtes croyaient que le monde des morts, des fées et des sorcières entrait en contact avec celui des vivants. Les âmes des défunts revenaient errer autour des maisons des vivants. Ils avaient alors pour coutume de leurs laisser la porte entre ouverte et une place à table, enfin on plaçait des lanternes sur les chemins pour les guider. Cette fête portait le nom de Samonios, mot qui désigne le mois qui correspond approximativement à novembre. Je crois que vous aurez compris que Halloween, peut-être considérée comme héritière cette fête celtique.
Avec la romanisation de l’Europe de l’ouest, cette tradition n’a pas complètement disparu. Le 13 mai 610, Boniface IV, le nouveau Pape, continu la pratique de l'Eglise des premiers siècles en transformant le Panthéon de Rome (lieu de culte païen) en sanctuaire chrétien, sous le nom de l’église Sainte-Marie-et-des-martyrs. Boniface IV voulait ainsi faire mémoire de tous les martyrs chrétiens dont les corps étaient honorés dans ce sanctuaire. La fête de la Toussaint fut alors fêtée le 13 mai, date anniversaire de la dédicace de cette église consacrée aux martyrs. Quelques années plus tard, à partir du VIIIe siècle, la Toussaint est fêtée le 1er novembre, lorsque le pape Grégoire III dédicace, en l’honneur de tous les saints, une chapelle de la basilique Saint-Pierre de Rome. Vers 830, le pape Grégoire IV ordonne que cette fête soit célébrée dans le monde entier. C’est à l’occasion de cette décision que la fête de la Toussaint est fixée au 1er novembre. C'est également à cette époque que la Toussaint arrive dans la France carolingienne de Louis le Pieux qui institue cette "fête de tous les saints" sur tout le territoire de l’empire carolingien.
Ne partez pas ! Je ne vais pas vous parler d'une émission de télé réalité qui passe sur une célébre chaine de télévision. Je voudrais juste vous parler d'un restaurant de New York (Le Prime Meats) qui, A l’occasion du 100e anniversaire du naufrage du Titanic, a proposé le 15 avril le menu qui était servi aux 1ères classes du Titanic pour 115$. Il commence par des huîtres, des coquilles saint-jacques avec consommé de boeuf, du filet mignon servi avec artichauts, roquette, truffe et foie gras, du canard rôti avec compote de pomme. L'agneau sauce à la menthe et pistache vient ensuite, accompagné de purée de pommes de terre et de pois, avant une salade, qui précède un pigeonneau accompagné d'une vichyssoise.
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