Tellement de jours se sont écoulés depuis mon dernier "post"... Mais cette fois ci je vais un peu vous parler de généalogie gràce à un petit portrait de Jean Joseph JOLY de Quarouble.
Jean Joseph JOLY voit le jour le jeudi 5 mai 1808 à Quarouble (59243).
Il est le fils légitime de Ferdinand Joseph JOLY, journalier, manouvrier, âgé de 58 ans et de Marie Ursule MASCART, menagère journalière, âgée de 45 ans. A sa naissance, il a pour frères et soeurs : Ambroisine (née en 1783), Alexis (né en 1784), Ferdinand (né vers 1785), Fernand (né vers 1785), Pacifique Joseph (née en 1793), Jean Baptiste (né vers 1800), Désirée Joseph (née en 1806).
Il exerçait la profession de Cabaretier. Non ! non ! Il ne travaillait ni au Moulin Rouge (qui sera construit en 1889) ni au Crazy Horse (qui sera créé en 1951).
Voici la défintion que donne wikipedia :
Histoire:
Ce corps de métier remonte à 1587 lorsque le roi Henri III donna des règlements communs aux marchands de vin, aux taverniers, aux cabaretiers, et aux hoteliers.
A la différence des taverniers qui ne pouvaient vendre que du vin à emporter, les cabaretiers pouvaient vendre le vin au détail mais aussi donner à monger. A partir de 1680, une déclaration royale permit aux taverniers de vendre des viandes qui avaient été cuites à l'avance, ce privilège s'étendit aux marchands de vin.
En 1698, les taverniers purent faire rôtir les viandes mais sans avoir de cuisiniers à gages, Les charcutiers obtinrent l'interdiction pour les taverniers d'élever et de tuer des porcs. Il est à peine utilse d'ajouter que cette disposition prohibitive s'appliquait également aux cabaretiers, dont toutes ces ordonnances ne faisaient certainement pas les affaires.
Règles :
Pour être cabaretier, il fallait être catholique romain. Ils ne devaient recevoir personne chez eux le dimanche pendant les offices et les trois derniers jours de la semaine sainte. Les officiers de police visitaient les boutiques pour s'assurer de l'exécution de ces règlements. En cas de contravention, les cabaretiers étaient passibles de fortes amendes voire de peines corporelles lors de récidive.
Bien qu'à partir de 1695 on ordonna aux cabaretier de fournir du bon vin de façon loyale, sans être mélangé ou dilué, les cabaretiers vendaient parfois une boisson étrange où il n'entrait pas une goutte de jux de raisin; il était remplacé pardu bois de teinture et de la litharge.
Evolutions :
Le cabaretier devint au fil du temps le proptiétaire d'un cabaret où se réunissaient les poètes, et les gens d'esprit. A partir du XVIIIe siècle, ces personnes se mirent à fréquenter les cafés, où l'on causait mieux et où l'on buvait moins.
Je ne sais pas encore si Jean Joseph recevait des poètes ou des gens d'esprit mais une chose est sûre : Son beau père (DUEE Alexis) était "Négociant en Vin", peut-être que ça aide pour être cabaretier...
Son père Ferdinand meurt le 22 octobre 1814, Jean est âgé de 6 ans.
Le 2 février 1830 naît sa fille Marie. Jean est âgé de 21 ans.
Il s'unit avec Désirée DUEE (1810-1847), la fille légitime de Alexis DUEE et de Catherine WILBERCQ
Ce couple aura sept enfants :
Ils se marient le mercredi 18 août 1830 à Quarouble (59243).
Sont présents :
Sa mère Marie meurt le 20 septembre 1834, Jean est âgé de 26 ans.
Le 18 mars 1847 son épouse Désirée meurt, Jean est âgé de 38 ans.
Il s'unit avec Adèle LOISON (1829-), la fille légitime de parents non connus.
Ce couple aura un enfant : Léopoldine Augustine née en 1860.
Jean J. JOLY est décédé le jeudi 21 avril 1887, à l'âge de 78 ans, à Quarouble (59243).
Bonjour,
Comme promis l'autre jour sur le chat de la Généalogie Entre Amis, voici la famille chat.
Il y a d'abord la chef de famille âgée de 10 ans et demi.
Et son fillot, un p'tit monsieur de 7 ans et demi, il est toujours en train de manger des plantes. Soit il est parent avec une maguette, soit il est végétarien.
La prochaine fois j'écrirai un article 100% généalogie. C'est promis.
A bientôt !!!!!
Bonjour !!
Aujourd'hui j'ai eu envie de vous présenter ma p'tite sœur Christelle... pour la petite histoire, nous avons 9 ans et 9 mois de différence. Cette photo a été prise pendant notre séjour à Vierville-sur-Mer en août de cette année. Pour ceux qui ne connaissent pas c'est une ville du Calvados qui fait partie d'Omaha Beach.
Ma p'tite soeur Christelle
Flénu est une ville du Hainaut Belge où est née QUINTIN Eva Marie Emilia (c'est la grand mère de mon grand père) en 9 mai 1882. C'est aussi dans cette commune qu'elle épousera AMAND Adolphe le 3 décembre 1901.
Eva Quintin et 3 de ses fils
En 1186: Sous le règne du comte de Hainaut Baudouin V Le Courageux, le nom de Flénu fut cité pour la première fois sur une liste des Domaines du Pays de Mons.
Ancien blason des Comtes de Hainaut
12e siècle, Flénu se dit alors "Flénut". On fait venir ce terme du wallon " flin " qui veut dire silex, ou encore du germain " Flunöth ", signifiant " bois d'érables, de frênes ". D’autres sources précisent que le mot Flénu ou Fleenut ou encore Flenut provient du vieux terme roman «Flenne » qui signifie Belette; quant à la désinence« ut », u (utum, etum en latin) elle indique l’abondance. Flénu désigne donc un lieu où abondaient les belettes. Ce petit carnassier n'a pas disparu du territoire, il se confine encore dans les terrils boisés.
En 1405, commence l’extraction officielle de la houille par le fonçage de deux trous dans le bois pour le compte des Dames de Mons de cette époque.
En 1452, Flénu devient un fief. Le charbon extrait ensuite par les diverses sociétés charbonnières a reçu le nom de « le Flénu » C'était un charbon gras inflammable (houille à gaz) qui était extrait sous les territoires de Cuesmes, Frameries, Wasmes, Pâturages, Quaregnon et Jemappes. « Le Flénu » doit son nom au fief de Flénu, dépendant autrefois de la juridiction du Chapitre de Sainte Waudru à Mons.
Une famille assez étonnante que celle de Sainte Waudru. Avec son époux, ils connurent la paix et le bonheur. L'Eglise reconnaît son mari comme un saint, saint Vincent. Leur fils également, il s'appelle saint Landry et pour ne pas être en reste leurs deux filles s'appellent sainte Madelberte et sainte Adeltrude. D'ailleurs, les trois enfants étant entrés au couvent, les parents firent de même. Saint Vincent à l'abbaye d'Haumont dans le nord de la France et sainte Waudru fonda le monastère de Chateaulieu sur une colline où s'éleva plus tard la ville de Mons.
Cependant, ce ne sera qu'au XIIIème siècle que cette autorité englobera sous son sceau en même temps Asquillies, Cuesmes, Jemappes, Nimy-Maisières, Quaregnon, Frameries et Quévy-le Grand.
6 Novembre 1792 : "Bataille De Jemappes": Perché sur les hauteurs de Jemappes (" Jemmapes " à l'époque), au milieu de l'actuelle Cité du Coq, un obélisque rappelle la victoire française du 6 novembre 1792, remportée par les troupes de Dumouriez sur les armées autrichiennes, ce qui assura la conquête de la Belgique.
La "Bataille de Jemappes" (Cabinet des Estampes, collection de Vinck)
Cette bataille fut particulièrement sanglante et n'eut pas Jemappes comme seul cadre. En fait, déjà plus d'une semaine avant, les troupes de la jeune république française et celles de l'Autriche se trouvaient en présence. Et cette bataille s'est donnée de Ciply jusque Quaregnon en passant par Cuesmes et Flénu. Les derniers affrontements eurent même lieu aux portes de Mons.
En 1866, Flénu était un hameau industriel de Jemappes et était appelé le Cœur du Vieux Borinage. Mécontents de la fiscalité Jemappienne, les dirigeants des houillères introduisirent en 1866 une demande de séparation.
En 1868, un arrêté royal faisait de l’église de Flénu une paroisse dont la sainte patronne fut Sainte Barbe, protectrice des mineurs.
En 1870: " Flénu devient une commune autonome". Sur proposition du gouverneur, les 2.148 habitants du hameau deviennent citoyens d'une commune autonome. C'est ainsi que les gens du Haut et du Bas Flénu, du centre, de Mascaux et Genestrois deviennent des Flénusiens.
En 1875, le cimetière est construit.
En 1912, Le service postal n'est plus assuré par Jemappes; un nouveau bureau est créé.
23 août 1914 : L'armée allemande fusilla douze civils et y détruisit douze maisons lors des atrocités allemandes commises au début de la Première Guerre mondiale.
En 1971: "Flénu fusionne avec Jemappes": Le 18 février, lors de la première fusion des communes, Flénu revient dans le giron de Jemappes et forme la ville de Jemappes .Cette dernière a conservé les armes octroyées par A.R. du 22 mars 1920.
En 1977: La Ville de Jemappes est englobée par la Ville de Mons lors de la seconde fusion des communes.
Sources
Voici quelques liens si vous avez envie d'en savoir un peu plus :
Article "Flénu" dans l'encyclopedie Wikipedia
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