2 Novembre 1918.
La bataille d'hier, au sud de Valenciennes, a été particulièrement acharnée et a continué jusqu'à ce matin. Sur un front de bataille de six milles, un très grand nombre d'ennemis a été tué, de nombreuses contre-attaques repoussées et nous avons fait quatre mille prisonniers. Le 17e corps,, sous le commandement du général Fergusson, et le 22e sous les ordres du général Godley, ont enlevé les hauteurs au sud-est de Valenciennes, et ce matin, poussant en avant, se sont emparés du village de Préseau.
Plus au nord, les troupes canadiennes commandées par le général Currie, après un dur combat aux lisières de Valenciennes, ont réussi à traverser la ville qui est entièrement en notre pouvoir.
Le Général Arthur Currie
Au cours de la journée des combats acharnés de caractère local se sont poursuivis sur le. front de bataille, au sud et à l'est de Valenciennes. Nos troupes ont fait de notables progrès au nord-est de Maresches, ainsi qu'à l'est et au nord de Préseau, s'emparant du hameau de Saint-Hubert et des fermes environnantes.
Premier peloton canadien à pénétrer
dans la ville depuis la banlieue ouest
lors de la bataille de Valenciennes
A l'est de Valenciennes nous tenons le village de Marly et nos détachements avancés ont pénétré dans Saint-Saulve. Au cours de ces opérations nous avons capturé deux chars d'assaut que l'ennemi avait employés hier dans ses vaines "contre-attaques" et avons fait plusieurs centaines de prisonniers. Ce matin, au cours d'une heureuse opération secondaire à l'ouest de Landrecies, nous avons avancé notre ligne et fait un certain nombre de prisonniers.
(source pour le texte : Journal "Le Figaro" du dimanche 3 mars 1918)
Note du 14 juin 2010:
Je suis rendu compte aprés coup, que j'avais écrit cet article sur la Libération de Saint-Saulve en 1918 à l'occasion de l'anniversaire de la victoire de 1945....
Le nom de famille Amand est surtout porté dans le département du Nord. C'est un ancien nom de baptême (latin Amandus = digne d'être aimé) popularisé par Saint Amand, "l'apôtre des Flandres et du Hainaut", évêque itinérant et grand évangélisateur.
À vingt ans, Saint-Amand se retire dans un monastère de l'île d'Yeu. La Légende dorée rapporte qu'au monastère (était-ce celui de l'île d'Yeu ?), dans le jardin, il croisa un serpent qu'il força à rentrer dans un trou et à ne plus jamais en sortir en priant et à l'aide de signes de croix.
Amand de Maastricht, statue à Hautmont (Nord)
Pour échapper à son père, il doit changer de retraite et séjourne à Tours, près du tombeau de Saint Martin, puis en ermite près de la cathédrale de Bourges. Au terme de nombreuses années de vie silencieuse il est ordonné évêque par Saint Achaire de Noyon et, après un pèlerinage à Rome, entreprend ses pérégrinations missionnaires à travers la Gaule belgique. Amand est essentiellement un pionnier: lorsqu'il avait fondé une communauté chrétienne il la laissait entre les mains de quelques moines, et il allait de l'avant. Le roi mérovingien Sigebert le charge de l'évêché de Maastricht qu’il occupe pendant quelques années (646-649?). Mais il dépose sa charge malgré les instances du pape Saint Martin Ier ("voyant que sa parole de prédication était méprisée", lit-on dans la Légende dorée). Il retourne à son travail de missionnaire itinérant. Il fonde ainsi des noyaux monastiques qui deviendront des abbayes au grand rayonnement chrétien: Saint-Pierre de Gand, Nivelles, Barisis-aux-Bois. Et surtout le Elnone (fondée sur des terres données par le roi Dagobert Ier) dont il faut reconnaître le rôle primordial dans tout le travail d'évangélisation de la région. C'est dans sa chère abbaye d'Elnone que Saint Amand termina sa vie vers 679. Elle prit par après le nom de Saint-Amand (aujourd'hui Saint-Amand-les-Eaux).
Saint Amand
Il existe de nombreuses variantes qui sont dues au fait que les noms de famille ont été fixés par la loi du 6 fructidor de l'an II (23 août 1794) qui interdit de porter d'autre nom et prénoms que ceux inscrits à l'état-civil. Cependant, le Conseil d'État peut autoriser un changement de patronyme (ils sont actuellement environ 800 par an). En 1870, l'apparition du livret de famille fige définitivement l'orthographe de tous les patronymes.
On peut remarquer de nombreuses variantes du nom AMAND :
Sources :
http://www.geopatronyme.com/
http://jeantosti.com/noms/a3.htm
http://fr.wikipedia.org/
Il y a 98 ans.... le 15 avril 1912...
Le naufrage du Titanic a mis fin à la traversée inaugurale du RMS Titanic, qui devait relier Southampton à New York. Il se déroule dans la nuit du 14 au 15 avril 1912 dans l'océan Atlantique Nord au large de Terre-Neuve. Le navire percute un iceberg sur le flanc tribord le 14 avril 1912 à 23 h 40 et coule en moins de trois heures, à 02 h 20. Entre 1 491 et 1 513 personnes périssent, ce qui fait de ce naufrage l'une des plus grandes catastrophes maritimes en temps de paix et la plus meurtrière pour l'époque. De nombreuses personnalités décèdent durant le naufrage, parmi lesquelles Benjamin Guggenheim et John Jacob Astor.
Le Titanic à Southampton le 10 avril 1912.
Le Titanic est un paquebot transatlantique britannique de la White Star Line, construit sous l'initiative de Bruce Ismay en 1907, et conçu par l'architecte Thomas Andrews des chantiers navals de Harland & Wolff. Sa construction débute en 1909 à Belfast et se termine en 1912. C'est le plus luxueux et le plus grand paquebot jamais construit au moment de son lancement. Sa construction fait suite à celle d'un navire quasiment identique, l'Olympic. Le Titanic est pourvu de seize compartiments étanches servant à protéger le navire d'avaries importantes. Les médias lui donnent ainsi une image de navire fiable, même si, contrairement à la légende diffusée après le naufrage, il n'a jamais été considéré comme insubmersible.
Dessin de Willy Stöwer sur la catastrophe.
Le naufrage a été un choc dans le monde entier, et notamment à New York et en Angleterre. Après le naufrage, plusieurs commissions d'enquête ont été menées et leurs conclusions ont servi à améliorer la sécurité maritime, notamment grâce à de nouvelles réglementations. Plusieurs facteurs se conjuguent pour expliquer à la fois le naufrage et le nombre élevé des passagers à ne pas y avoir survécu. Le navire ne disposait pas de canots de sauvetage en nombre suffisant et l'équipage n'avait jamais été entraîné à gérer ce type d'événement. De ce fait, l'évacuation des passagers a été mal organisée et les canots ont été sous-chargés. Le comportement du commandant Edward Smith a aussi été dénoncé, notamment parce qu'il avait maintenu le paquebot à une vitesse trop élevée compte tenu des conditions de navigation. Les circonstances météorologiques et climatiques ont également joué un rôle déterminant.
Bonjour !
Je viens de mettre à jour mon arbre sur geneanet :
http://gw0.geneanet.org/index.php3?b=alexis1〈=fr
et sur geneachtimi :
Par contre, pour sa mise à jour ici, il faudra encore attendre un peu.
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