Je dois avouer qu'il y a quelque chose que je ne comprends pas. Je considère depuis des années (16 ans exactement) la généalogie comme une "science", comme beaucoup de sciences, on doit apporter la preuve de tout ce que l'on avance. Dans la plupart des cas, les sources prennent la forme d'actes d'état-civil ou de divers documents en provenance des archives dont la nature officielle rassure les généalogistes.
Prenons cependant le cas d'un généalogiste que nous appellerons Monsieur Z. Monsieur Z fait des recherches sur l'origine de sa famille depuis plusieurs années. Ses recherches l'ont mené dans une région qui a subit beaucoup de dommage pendant la 2e guerre mondiale. Pour ne pas que ça branche meurt et surtout pour combler les nombreux trous, il décide de chercher d'autres sources, peut-être que quelqu'un a déjà étudié cette branche ? Au risque de tomber dans l'éternel déjà sur le "recopiage des généalogies", Monsieur Z décide de demander de l'aide sur un site consacrée au patronyme qu'il cherche. Plusieurs semaines passent et Monsieur Z apprend soudain que le patronyme qu'il recherche a été beaucoup étudié dans sa région car il s'agit d'une famille qui possède des ascendances "prestigieuses" dont les comtes locaux. Notamment par un certain Monsieur R. qui a même écrit un ouvrage un peu avant le second conflit mondial. Dans ce cas, pourquoi Monsieur Z. ne comblerait-il pas les trous de sa généalogie en utilisant comme source l'ouvrage de Monsieur R. ? Tant qu'il se s'approprie pas le travail de Monsieur R, où est le problème ?
Plus concrètement, oublions un instant Monsieur Z. et Monsieur R.
Je compte parmi mes ancêtres, Mme Anne Thérèse DEHENIN. Le groupe Yahoo consacré à cette famille m'a indiqué qu'elle fait partie des DE HAYNIN de l'est du valenciennois (dans le nord, près de la frontière franco-belge). Ainsi, le groupe met à disposition des documents permettant de relier Anne Thérèse DEHENIN aux DE HAYNIN "Seigneur de Haynin, Amfroipret et Breucq Malaquet" avec ensuite diverses ascendances vers Charlemagne ainsi que des parentés avec les comtes du Hainaut et les comtes de Flandres.
Aussi, je suis désolé si je me mets à dos la communauté des généalogistes, mais si j'ai besoin (par exemple) de la date de naissance et du nom des parents de Baudouin VII Comte de Flandres, je vais dans ma bibliothèque préférée, je regarde des livres d'histoire et je trouve sa date de naissance ainsi que le nom de ses parents. Je veux bien admettre cependant qu'il ne faut pas considérer Wikipedia comme une source fiable (je confirme). Sinon, à quoi ça sert de mettre dans les bibliothèques des livres d'histoires ou des livres avec des généalogies déjà étudiées si c'est pour ne pas pouvoir les utiliser ? Selon moi, le généalogiste et avant tout un historien qui doit être capable d'utiliser toutes les sources à sa disposition.
C'était le coup de gueule du jour, je vais vous laisser pour aujourd'hui, il faut que j'envoie un mail à Monsieur Pierre Riché, pour lui demander si il a pensé à se procurer les actes de naissances et de décès avant d'écrire son livre "Les carolingiens, Une famille qui fit l'Europe".
Modification de 18h49
J'ai oublié de préciser que nul est visé dans cet article, il s'agit juste d'une opinion que j'avais envie de défendre. Merci à tous pour vos commentaires.
Adolphe AMAND voit le jour le jeudi 9 août 1855 à Elouges (Belgique). Il est le fils légitime de Adolphe AMAND, Mineur, âgé de 21 ans et de Marie Reine VALLEE, âgée de 22 ans. A sa naissance, il a plusieurs soeurs : Rosa (née en 1852), Adolphine (née en 1853). Il sera mineur.
Il s'unit avec Antoinette BROUETTE, elle est née le samedi 4 novembre 1854 à Dour en Belgique. Elle est la fille légitime de Antoine BROUETTE, âgé de 28 ans et de Célénie Adeline RENARD, âgée de 26 ans.
BROUET est un nom surtout porté dans les Ardennes. M.T. MORLET y voit un consommateur de brouet (sorte de potage). C'est possible, mais c'est loin d'être une évidence. Il faut de toute façon envisager un rapprochement avec BROUETTE (80), sachant qu'en ancien picard les formes apparemment masculines ou féminines sont interchangeables. Donc, dans les deux cas, il faut aussi penser à un conducteur de brouette (char à deux roues).
Ce couple aura sept enfants :
Adolphe AMAND est décédé le mercredi 11 janvier 1893, à l'âge de 37 ans, à Quiévrechain (59920) - Nord.
Actualité oblige, je me devais de rendre hommage à tous les français qui ont décidé, ce jour là, de ne pas rendre les armes.
De Gaulle arrive à Londres le 17 juin 1940 avec l'intention de négocier avec les Britanniques, alliés de la France, la poursuite de la guerre, après avoir exposé son plan à Paul Reynaud. Il rencontre le Premier ministre britannique, Winston Churchill, dans l'après-midi. De Gaulle expose son projet de maintenir la France dans le combat même en cas de capitulation du gouvernement installé à Bordeaux. Il émet le souhait de pouvoir s'exprimer à la radio dès que la nouvelle de la capitulation tombera. Churchill donne son accord de principe et met à disposition la BBC.
Dans la soirée du 17, l'écho du discours du maréchal Pétain, nouveau chef du gouvernement français, parvient à Londres. Ce dernier annonce son intention de demander à l'ennemi la signature d'un armistice. Churchill et de Gaulle conviennent dès lors que le second s'exprimera dès le lendemain sur les ondes.
De Gaulle lit son discours sur les antennes de la BBC à 18 heures, heure locale, le 18 juin 1940. C'est un appel à la poursuite du combat aux côtés des alliés britanniques. Pour le général de Gaulle, la bataille de France, qui vient certes d'être gagnée par les Allemands, ne signifie pas la fin de la guerre. Car « cette guerre est une guerre mondiale » et la France pourra s'appuyer sur la force industrielle de ses alliés et notamment celle des États-Unis. S'adressant aux soldats français, ce message d'espoir se termine par un appel à la « résistance », dont la flamme « ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas », faisant entrer le terme dans le vocabulaire politique du XXe siècle.
Pour autant, contrairement à une idée courante, l'appel du 18 Juin n'est pas une invitation à constituer des réseaux de résistance sur le territoire français. En militaire, de Gaulle s'adresse avant tout, et de manière explicite, aux militaires (officiers et soldats) et aux spécialistes des industries de l'armement (ingénieurs et ouvriers).
L'appel du 18 Juin marque néanmoins le début de la France libre qui, formée uniquement de volontaires (au début très peu nombreux), poursuit le combat sur terre, sur mer et dans les airs auprès des Britanniques et représente, face au régime de Vichy, la France qui se bat.
Voici le texte de l'Appel du 18 juin :
Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s’est mis en rapport avec l’ennemi pour cesser le combat.
Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l’ennemi.
Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui.
Mais le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !
Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.
Car la France n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l’Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l’Angleterre, utiliser sans limites l’immense industrie des États-Unis.
Cette guerre n’est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n’est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n’empêchent pas qu’il y a, dans l’univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd’hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l’avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.
Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j’invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j’invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d’armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, à se mettre en rapport avec moi.
Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas.
Demain, comme aujourd’hui, je parlerai à la Radio de Londres.
Il y a 122 ans, le 15 juin 1888, Guillaume II devient empereur d'Allemagne. Il fut le dernier empereur allemand...
Petit-fils du roi de Prusse puis empereur allemand Guillaume Ier, qui mourut en mars 1888, il est le fils du libéral empereur allemand Frédéric III qui mourut en juin 1888 et de son épouse Victoria, princesse royale du Royaume-Uni. Celle-ci était la tante de la tsarine Alexandra (épouse du tsar Nicolas II de Russie) et la sœur du roi Édouard VII du Royaume-Uni. Il était donc petit-fils de la reine Victoria du Royaume-Uni et du prince-consort Albert. Il porte d'ailleurs les prénoms de ses parents et de ses grands-pères.
Atteint d'une paralysie du plexus brachial, son bras gauche était un peu atrophié, infirmité de naissance, due à une erreur du médecin-accoucheur, qu'il chercha toujours à dissimuler et qui, notamment, l'empêchait de monter seul à cheval, grave handicap pour un prince de cette époque, héritier puis souverain d'une monarchie militariste. Certains historiens pensent qu'il aurait aussi pu subir un traumatisme crânien, susceptible d'expliquer certains de ses traits de caractère (cyclothymie, agressivité, entêtement, impulsivité et manque de tact).
Il fit des études au Gymnasium de Cassel et à l'Université de Bonn.
N'ayant pu épouser sa cousine Elisabeth de Hesse-Darmstadt, Guillaume épousa en 1881 la princesse Augusta-Victoria de Schleswig-Holstein-Sonderburg-Augustenburg dite "Donna" (née le 22 octobre 1858, morte le 11 avril 1921), fille deFrédéric Auguste de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Augustenbourg puis la princesse Hermine de Reuss , veuve du prince de Schönaich-Carolath.
De son premier mariage, il eut sept enfants :
Guillaume devint empereur en juin 1888 (« l'année des Trois Empereurs ») après le très court règne de son père, le libéral Frédéric III.
Son règne fut marqué par un changement total de la politique traditionnelle Prussienne, un militarisme et un autoritarisme exacerbé.
Il renvoya dès 1890 le chancelier Bismarck et ne renouvela pas le pacte germano-russe d'assistance mutuelle. Sa politique étrangère agressive (armement maritime selon le Plan Tirpitz, volonté d'expansion allemande) le mit en confrontation notamment avec le Royaume-Uni, avec lequel, du fait de ses relations familiales, il eut des rapports complexes, et l'isola sur le plan diplomatique.
Les relations avec la France étaient marquées par la volonté de revanche de cette dernière et la concurrence en matière étrangère et coloniale.
Pour empêcher qu'un autre premier ministre prît autant d'importance que Bismarck, il en changea plusieurs fois cherchant en eux plus des courtisans que des hommes d'action : après Bismarck se succédèrent Leo von Caprivi, en 1894 le Prince Chlodwig zu Hohenlohe-Schillingsfürst, en 1900 le Prince Bernhard von Bülow et en 1909 Theobald von Bethmann-Hollweg. Dans ces conditions, aucun d'entre eux ne put prendre l'envergure de Bismarck.
Il fréquentait beaucoup les jeunes officiers, et certains ont parlé d'une homosexualité latente, la plupart de ses intimes étant homosexuels. Il se lia d'une profonde amitié avec le prince Philip zu Eulenburg relation qui fut brisée lorsque ce dernier fut ouvertement compromis par un scandale et un procès (1906).
Guillaume a fondé en 1911, le Kaiser-Wilhelm-Institut zur Förderung der Wissenschaft qui devint après la Seconde Guerre mondiale la prestigieuse Société Max Planck.
Soucieux de s'attirer la sympathie de ses sujets Lorrains et Alsaciens, il acheta le Château d'Urville près de Courcelles-Chaussy où il résida fréquemment.
Il fit construire le quartier impérial de Metz ( la gare centrale, la poste centrale, le Lycée de jeunes filles qui deviendra plus tard le Lycée Georges-de-La-Tour, etc.), bientôt classé patrimoine mondial par l'Unesco, le temple neuf, le Palais du Gouverneur qui fut sa résidence messine et dota la célèbre cathédrale d'un portail néo-gothique plus conforme au style du bâtiment et sur lequel figure le prophète Daniel.
À Strasbourg, il fit édifier le prestigieux palais impérial (aujourd'hui palais du Rhin), sur la Kaiserplatz où il résida rarement qualifiant cet édifice de « maison pour éléphant ». Le quartier sud de la ville les bâtiments civils et militaires, l'université de la ville ont été construits principalement sous son règne.
En 1911, le Reichstag vota une loi faisant du Reichsland un Land au même titre que les autres Länder du Reich; Néanmoins la situation resta tendue comme le montre l' Affaire de Saverne (1913/1914) qui eut des répercussions nationales et internationales.
Guillaume II fit également restaurer le château du Haut-Kœnigsbourg en ruine depuis le xviie siècle. L'inscription qu'on voit sur la grille de la cheminée de la salle des fêtes : "Je n'ai pas voulu cela" (Ich habe es nicht gewollt), datée de 1917, qui marquerait sa désapprobation de la Grande Guerre, n'est probablement pas de lui.
La question de la responsabilité de l'Allemagne et de Guillaume II dans le déclenchement de la Première Guerre mondiale a provoqué des polémiques qui ont dépassé le seul cercle des historiens depuis les années 1960. Les polémiques ont notamment été déclenchées par la thèse de Fritz Fischer dans Les Buts de guerre de l'Allemagne impériale qui suggère un calcul politique de grande ampleur. Selon lui, l'empire allemand aurait visé à l'hégémonie en Europe plusieurs années avant la guerre ; dernier venu sur la scène coloniale, il aurait aspiré à la domination mondiale par une victoire totale sur les autres puissances européennes. La guerre aurait été décidée par l'Allemagne avant même décembre 1912.
La thèse de Fischer a fait l'objet de nombreuses critiques. Certains estiment qu'il ne peut être affirmé que Guillaume II ait provoqué - tout au moins à lui seul - la Première Guerre mondiale, même s'il ne fit pas grand-chose pour l'éviter.
Pendant la guerre, Guillaume II était commandant en chef des armées, mais perdit bientôt l'autorité réelle et sa popularité en fut diminuée. Le roi Edouard VII du Royaume-Uni (décédé en 1910), oncle du Kaiser affirmait que ce dernier voulait la guerre par faiblesse de caractère.
Ironie de l'histoire, c'est la marine allemande qu'il avait tant chérie, qui précipita la fin de la monarchie allemande. Les mutineries de l'automne 1918, l'installation de soviets dans toutes les grandes villes de l'empire de Metz à Berlin forcèrent le Kaiser à renoncer non seulement au trône allemand mais aussi au trône de Prusse. Les autres souverains allemands, qui avaient dû le suivre dans sa démarche autoritaire et militariste ne purent pas non plus sauver leurs dynasties séculaires.
Le chancelier Maximilien de Bade ayant annoncé son abdication, la république fut proclamée et le Kaiser se résigna, abdiqua officiellement le 9 novembre 1918 (le traité d'abdication ne fut signé cependant que le 28) et se réfugia à Doorn aux Pays-Bas (protégé par la Reine Wilhelmine, il ne sera pas livré aux vainqueurs pour être "jugé" comme responsable de la guerre conformément aux souhaits des alliés).
Son exil fut endeuillé par le suicide de son fils Joachim qui entraîna la fin de l'impératrice. Il se remaria l'année suivante et écrivit ses mémoires.
Il fut un antinazi de la première heure et condamna fermement, malgré ses convictions antisémites, les lois antijuives. Lors de la nuit de Cristal, il dira : « Pour la première fois, j'ai honte d'être Allemand ».
Il n'approuva pas l'invasion de la Pologne qui déclencha la Seconde Guerre mondiale, ni l'invasion des autres pays européens dont les Pays-Bas, son hôte. Mais lorsque la France, reconnaissant sa défaite, sollicita l'armistice, il envoya un télégramme de félicitation à Adolf Hitler. Certains de ses fils furent mobilisés sous Hitler et deux d'entre eux - dont Auguste-Guillaume - furent nazis.
Il mourut à 82 ans, et reçut à ses funérailles les honneurs militaires allemands. Le Kaiser avait demandé à ce que des symboles nazis ne fussent pas portés lors de ses funérailles, cela ne fut pas respecté.
Son corps repose à Doorn, qui est devenu un lieu de pèlerinage pour les nostalgiques de la monarchie.
Sa deuxième épouse, la princesse Hermine de Schoenaich-Carolath, fut faite prisonnière par les Soviétiques. Elle mourut de faim en 1947, à l'âge de 60 ans.
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