Il y a 122 ans, le 15 juin 1888, Guillaume II devient empereur d'Allemagne. Il fut le dernier empereur allemand...
Petit-fils du roi de Prusse puis empereur allemand Guillaume Ier, qui mourut en mars 1888, il est le fils du libéral empereur allemand Frédéric III qui mourut en juin 1888 et de son épouse Victoria, princesse royale du Royaume-Uni. Celle-ci était la tante de la tsarine Alexandra (épouse du tsar Nicolas II de Russie) et la sœur du roi Édouard VII du Royaume-Uni. Il était donc petit-fils de la reine Victoria du Royaume-Uni et du prince-consort Albert. Il porte d'ailleurs les prénoms de ses parents et de ses grands-pères.
Atteint d'une paralysie du plexus brachial, son bras gauche était un peu atrophié, infirmité de naissance, due à une erreur du médecin-accoucheur, qu'il chercha toujours à dissimuler et qui, notamment, l'empêchait de monter seul à cheval, grave handicap pour un prince de cette époque, héritier puis souverain d'une monarchie militariste. Certains historiens pensent qu'il aurait aussi pu subir un traumatisme crânien, susceptible d'expliquer certains de ses traits de caractère (cyclothymie, agressivité, entêtement, impulsivité et manque de tact).
Il fit des études au Gymnasium de Cassel et à l'Université de Bonn.
N'ayant pu épouser sa cousine Elisabeth de Hesse-Darmstadt, Guillaume épousa en 1881 la princesse Augusta-Victoria de Schleswig-Holstein-Sonderburg-Augustenburg dite "Donna" (née le 22 octobre 1858, morte le 11 avril 1921), fille deFrédéric Auguste de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Augustenbourg puis la princesse Hermine de Reuss , veuve du prince de Schönaich-Carolath.
De son premier mariage, il eut sept enfants :
Guillaume devint empereur en juin 1888 (« l'année des Trois Empereurs ») après le très court règne de son père, le libéral Frédéric III.
Son règne fut marqué par un changement total de la politique traditionnelle Prussienne, un militarisme et un autoritarisme exacerbé.
Il renvoya dès 1890 le chancelier Bismarck et ne renouvela pas le pacte germano-russe d'assistance mutuelle. Sa politique étrangère agressive (armement maritime selon le Plan Tirpitz, volonté d'expansion allemande) le mit en confrontation notamment avec le Royaume-Uni, avec lequel, du fait de ses relations familiales, il eut des rapports complexes, et l'isola sur le plan diplomatique.
Les relations avec la France étaient marquées par la volonté de revanche de cette dernière et la concurrence en matière étrangère et coloniale.
Pour empêcher qu'un autre premier ministre prît autant d'importance que Bismarck, il en changea plusieurs fois cherchant en eux plus des courtisans que des hommes d'action : après Bismarck se succédèrent Leo von Caprivi, en 1894 le Prince Chlodwig zu Hohenlohe-Schillingsfürst, en 1900 le Prince Bernhard von Bülow et en 1909 Theobald von Bethmann-Hollweg. Dans ces conditions, aucun d'entre eux ne put prendre l'envergure de Bismarck.
Il fréquentait beaucoup les jeunes officiers, et certains ont parlé d'une homosexualité latente, la plupart de ses intimes étant homosexuels. Il se lia d'une profonde amitié avec le prince Philip zu Eulenburg relation qui fut brisée lorsque ce dernier fut ouvertement compromis par un scandale et un procès (1906).
Guillaume a fondé en 1911, le Kaiser-Wilhelm-Institut zur Förderung der Wissenschaft qui devint après la Seconde Guerre mondiale la prestigieuse Société Max Planck.
Soucieux de s'attirer la sympathie de ses sujets Lorrains et Alsaciens, il acheta le Château d'Urville près de Courcelles-Chaussy où il résida fréquemment.
Il fit construire le quartier impérial de Metz ( la gare centrale, la poste centrale, le Lycée de jeunes filles qui deviendra plus tard le Lycée Georges-de-La-Tour, etc.), bientôt classé patrimoine mondial par l'Unesco, le temple neuf, le Palais du Gouverneur qui fut sa résidence messine et dota la célèbre cathédrale d'un portail néo-gothique plus conforme au style du bâtiment et sur lequel figure le prophète Daniel.
À Strasbourg, il fit édifier le prestigieux palais impérial (aujourd'hui palais du Rhin), sur la Kaiserplatz où il résida rarement qualifiant cet édifice de « maison pour éléphant ». Le quartier sud de la ville les bâtiments civils et militaires, l'université de la ville ont été construits principalement sous son règne.
En 1911, le Reichstag vota une loi faisant du Reichsland un Land au même titre que les autres Länder du Reich; Néanmoins la situation resta tendue comme le montre l' Affaire de Saverne (1913/1914) qui eut des répercussions nationales et internationales.
Guillaume II fit également restaurer le château du Haut-Kœnigsbourg en ruine depuis le xviie siècle. L'inscription qu'on voit sur la grille de la cheminée de la salle des fêtes : "Je n'ai pas voulu cela" (Ich habe es nicht gewollt), datée de 1917, qui marquerait sa désapprobation de la Grande Guerre, n'est probablement pas de lui.
La question de la responsabilité de l'Allemagne et de Guillaume II dans le déclenchement de la Première Guerre mondiale a provoqué des polémiques qui ont dépassé le seul cercle des historiens depuis les années 1960. Les polémiques ont notamment été déclenchées par la thèse de Fritz Fischer dans Les Buts de guerre de l'Allemagne impériale qui suggère un calcul politique de grande ampleur. Selon lui, l'empire allemand aurait visé à l'hégémonie en Europe plusieurs années avant la guerre ; dernier venu sur la scène coloniale, il aurait aspiré à la domination mondiale par une victoire totale sur les autres puissances européennes. La guerre aurait été décidée par l'Allemagne avant même décembre 1912.
La thèse de Fischer a fait l'objet de nombreuses critiques. Certains estiment qu'il ne peut être affirmé que Guillaume II ait provoqué - tout au moins à lui seul - la Première Guerre mondiale, même s'il ne fit pas grand-chose pour l'éviter.
Pendant la guerre, Guillaume II était commandant en chef des armées, mais perdit bientôt l'autorité réelle et sa popularité en fut diminuée. Le roi Edouard VII du Royaume-Uni (décédé en 1910), oncle du Kaiser affirmait que ce dernier voulait la guerre par faiblesse de caractère.
Ironie de l'histoire, c'est la marine allemande qu'il avait tant chérie, qui précipita la fin de la monarchie allemande. Les mutineries de l'automne 1918, l'installation de soviets dans toutes les grandes villes de l'empire de Metz à Berlin forcèrent le Kaiser à renoncer non seulement au trône allemand mais aussi au trône de Prusse. Les autres souverains allemands, qui avaient dû le suivre dans sa démarche autoritaire et militariste ne purent pas non plus sauver leurs dynasties séculaires.
Le chancelier Maximilien de Bade ayant annoncé son abdication, la république fut proclamée et le Kaiser se résigna, abdiqua officiellement le 9 novembre 1918 (le traité d'abdication ne fut signé cependant que le 28) et se réfugia à Doorn aux Pays-Bas (protégé par la Reine Wilhelmine, il ne sera pas livré aux vainqueurs pour être "jugé" comme responsable de la guerre conformément aux souhaits des alliés).
Son exil fut endeuillé par le suicide de son fils Joachim qui entraîna la fin de l'impératrice. Il se remaria l'année suivante et écrivit ses mémoires.
Il fut un antinazi de la première heure et condamna fermement, malgré ses convictions antisémites, les lois antijuives. Lors de la nuit de Cristal, il dira : « Pour la première fois, j'ai honte d'être Allemand ».
Il n'approuva pas l'invasion de la Pologne qui déclencha la Seconde Guerre mondiale, ni l'invasion des autres pays européens dont les Pays-Bas, son hôte. Mais lorsque la France, reconnaissant sa défaite, sollicita l'armistice, il envoya un télégramme de félicitation à Adolf Hitler. Certains de ses fils furent mobilisés sous Hitler et deux d'entre eux - dont Auguste-Guillaume - furent nazis.
Il mourut à 82 ans, et reçut à ses funérailles les honneurs militaires allemands. Le Kaiser avait demandé à ce que des symboles nazis ne fussent pas portés lors de ses funérailles, cela ne fut pas respecté.
Son corps repose à Doorn, qui est devenu un lieu de pèlerinage pour les nostalgiques de la monarchie.
Sa deuxième épouse, la princesse Hermine de Schoenaich-Carolath, fut faite prisonnière par les Soviétiques. Elle mourut de faim en 1947, à l'âge de 60 ans.
Aujourd'hui, je vous propose un article que j'ai trouvé dans le Figaro du 6 janvier 1862.
On lit dans l'écho de la frontière :
Un journal de la localité rapporte un fait qui, s'il est vrai, ce dont nous doutons, mériterai bien une sévère répression.
Vers la fin de la semaine dernière, dit l'article dont il s'agit, un douanier de Saint-Saulve, qui venait de prendre un chien fraudeur chargé, s'avisa de ler les pattes de l'animal, de l'attacher à un arbre et de le faire ensuite dévorer par son propre chien; ceci au beau milieu de la journée, en pleine route et vis à vis d'un nombreux concours de curieux, qui réclamaient de l'indulgence pour le martyr.
Un acte de barbarie du genre de celui qui vient d'etre dénoncé n'est plus de notre époque, et nous espérons qu'il sera démenti par qui de droit.
Voici ce que l'on peut lire dans le "Recueil de la Noblesse des Pays-Bas, de Flandres et d'Artois" par Amédée LE BOUCQ DE TERMAS.
Mars 1686,
Titre de vicomte pour Louis Joseph d'Aman seigneur d'Hérine, Sainte Algegonde, Ennequin, etc... grand bailly des villes et pays de Tournai, avec autorisation d'appliquer ce titre à celle de ses terres qui lui plairait, et de décorer ses armes d'une couronne de comte. Enregistrées le 1er avril 1686.
Il expose qu'il est issu de la noble maison des anciens AMMANS, héréditaires de Gand connue depuis 6 siècles pour ses alliances; que Thierry comte de Flandres, a reconnu pour son parent Clément AMMAN, héréditaire de Gand en 1165; que tous les membres de la famille se sont toujours signalés dans les emplois militaires, ayant commandé des armées en chef, gagné des batailles, soutenu des sièges de villes, rendu de grands services, rendu de grands services à leur patrie; que plusieurs d'entre eux ont été créés chevalier; que Gaspard D'AMMAN, son oncle paternel, a été créé vicomte; qu'enfin lui-même a rendu au roi de notables services, dans les deux 2 dernières guerres, en faisant prendre les armes aux habitants du tournaisis et en empêchant ainsi les partis ennemis d'entrer dans le pays pour lever des contributions.1
Mes recherches sur cette famille ne sont pas finies, mais je ne manquerai pas de vous tenir au courant...
1 source : Archives du parlement de Flandre, registre aux édits et déclarations n°12, folio 116
La ville prit le nom de l'évêque d'Angoulême qui, martyrisé en 801, y avait officié pour la dernière fois. Charlemagne y fonda une basilique en son honneur. Voici l'histoire de cet évêque tel que Louis CAPELLE la décrit dans " Fêtes religieuses qui doivent se célébrer à Saint-Saulve" (1865):
Statue de
Charlemagne (Allemagne)
A la fin du huitième siècle, les contrées qui s'appellèrent le Hainaut français et que domine la ville de Valenciennes, était loin de se trouver dans l'état où nous les voyons aujourd'hui. Elles ne présentaient à la vue que des champs incultes, des forêts et surtout des marais fangeux sillonnés par l'Escaut. Quoi qu'éclairés de la lumière évangélique qui s'était levée sur eux, les habitants n'avaient point encore entièrement perdu le caractère dur des vieux Nerviens leurs aïeux; les anciens historiens vont même jusqu'à dire qu'en général, ils étaient féroces comme les animaux qui peuplaient leurs forêts. Le midi de la France était prospère : le religion y avait jeté de profondes racines; la foi et la charité y étaient connues, et, avec elles y régnait la civilisation chrétienne. On y savait que le Nord quoi qu'ayant renoncé au paganisme, tardait à se former aux meurs douces et pures de la religion de Jésus-Christ. De nombreux missionnaires abandonnaient les belles contrées de l'Aquitaine et du Languedoc pour apporter leurs concours aux saints Évêques de Tournai et de Cambrai. On rencontrait même des évêques qui quittaient momentanément les régions au milieu desquelles l'Église les avait placés et venait évangéliser le Flandre et le Hainaut.
Parmi ces ouvriers de l'Évangile, Valenciennes vit dans ces murs un évêque d'Angoulême nommé Saulve (Salvius), accompagné d'un disciple qui probablement était diacre et don l'histoire n'a pas conservé le nom. Après avoir prêché dans cette ville et ramené à Dieu un grand nombre de pécheurs, Saulve se dirigea vers Condé, où il voulait rendre hommage à la Sainte Vierge, dans une église qu'y avait érigée Saint Amand.
En quittant Valenciennes il s'arrêta à un village nommé Braine pour y vénérer la mémoire de Saint Martin dans une chapelle dédiée à cet illustre évêque de Tours qui, comme lui, avait, quatre siècles auparavant, parcouru ces contrées et que l'on appelait l'apôtre de France. Le dimanche, lendemain de son arrivée à Braine, où il avait passé la nuit en prières, une partie des habitants, apprenant la présence du missionnaire au milieu d'eux, s'empressèrent de venir à l'église pour entendre la parole de Dieu et assister au Saint Sacrifice qu'il offrit. Après l'office, un des hommes puissants du pays, nommé Génard, qui était prévôt de Valenciennes et qui habitait une maison de campagne à Beuvrages, l'invita à venir prendre son repas chez lui. Génard avait un fils nommé Winegard, qui vivait mal, s'abandonnant aux plus mauvaises passions.
Un homme qui s'est laissé dominer par un penchant pervers du coeur, devient bientôt l'esclave de tous les vices; il ne connaît plus de lois; à l'occasion il est capable de commettre tous les crimes. Le malheureux "Winegard avait vu briller sur l'autel, entre les mains du vénérable évêque, un calice d'or. Détournant son esprit des bonnes pensées qu'auraient dû y faire naître les instructions qu'il venait d'entendre, il ne songea qu'à s'approprier ce vase précieux. Le saint missionnaire et son disciple ayant terminé leur repas , s'étaient remis en route; déjà ils étaient arrivés près d'un petit ruisseau appelé le Bucion, non loin de Beuvrages, lorsqu'ils aperçurent Winegard qui s'avançait à leur rencontre avec des hommes armés. Celui-ci, avec un ton d'hypocrisie raffinée, leur demanda où ils dirigeaient leurs pas, et, sur leur réponse , il les engagea à venir plutôt voir et consacrer une église que, disait-il, il avait érigée dans ses domaines.
Cependant, on ne sait pas au juste l'époque où la ville de Saint Saulve échangea son nom de Brena contre celui de Saint Saulve, mais ce fut sans douté après de 12e siècle, car Philippe, abbé de Bonne Espérance écrit encore Brena en 1140.Le saint voyageur lui répondit qu'il ne pouvait acquiescer a sa demande et continua sa marche. Mais aussitôt, sur un signe que Winegard fait à ses compagnons, il est saisi ainsi que son disciple, l'un et l'autre sont dépouillés, garrottés et emmenés dans la forteresse de Beuvrages, où ils restèrent emprisonnés pendant trois mois.
La cupidité du fils de Génart était satisfaite : il possédait la coupe d'or. Mais un crime appelle ordinairement un autre crime, craignis0 que l'évêque ne le dénonçât. Il prit le parti de se débarrasser de lui, en le faisant mettre à mort ainsi que son compagnon, dans la prison Winegaire le geôlier reçut de sa part l'ordre de les massacrer tous deux. Celui-ci se disposa à commettre cet acte de férocité, mais, en entrant dans la prison, à la Vue du Saint qui était en prières et dont la figuré lui paraissait être celle d'un ange, il recula d'épouvante. Winegard impatient de savoir si ses ordres étaient exécutés et se doutant de ce qui était arrivé, envoya au geôlier un valet chargé le presser par des menaces, de faire ce qu'il lui avait recommandé et même de se joindre à lui. Ces deux hommes obéirent lâchement a leur maître; ils frappèrent d'abord l'évêque qui tomba sans vie a leurs pieds, puis, se jetant sur son disciple, ils l'assaillirent à coups de hache et le laissèrent baigner dans son sang. Ainsi moururent Saint Saulve et son compagnon, le vingt-six juin de l'année sept cent quatre-vingt-dix huit. Saint Saulve était âgé d'environ quarante ans.
Les assassins et leur abominable maître cherchèrent aussitôt les moyens de cacher leur crime: pour en dissimuler les moindres apparences, Ils résolurent de transporter les cadavres dans une étable à boeufs et de les enfouir dans un trou qu'ils creusèrent. Le corps de Saint Saulve y fut jeté le premier, et au dessus. on plaça celui de son disciple; circonstance qui fit donner à ce dernier dont le nom véritable était inconnu, le nom de Superius ou de Supère, qui veut dire placé par dessus.
La providence de Dieu, a qui rien n'est caché, ne tarda pas à se manifester; comme elle dispose de tout à son gré. elle se servit des animaux pour divulguer en même temps et le crime des assassins et la sainteté des victimes. On racontait à Beuvrages et aux alentours qu'il se passait quelque chose d'étrange dans l'étable de Winegard ; qu'un taureau repoussait constamment les autres animaux d'un coin de cet elable et ne permettait pas que ce lieu fût souillé ; une vénérable femme attestait que sortant de chez elle, la nuit, pour prier Dieu, jetant les yeux sur l'étable, elle l'avait vue resplendissante de lumière et que , s'étant approchée, elle avait reconnu que cette lueur procédait des cornes du taureau qui étaient comme des lampes d'une admirable clarté.
Ces bruits allèrent toujours croissant et ne lardèrent pas à arriver aux oreilles des officiers du roi et jusqu'au roi lui-même. Charlemagne voulut aussitôt connaître l'exacte vérité : ses envoyés arrivèrent à Valenciennes, firent des informations juridiques et saisirent les meurtriers. Bientôt arriva le roi en personne ; les coupables furent amenés devant lui et condamnés a perdre la vue. Lorsque la justice humaine fut satisfaite, Charlemagne voulut témoigner de sa vénération pour les saints martyrs. Par son ordre, on relira leurs corps de la fosse où ils avaient été jetés, et on les plaça sur un chariot attelé de boeufs, destiné à les transporter dans l'église Saint Vaast, en dehors de Valenciennes, puis dans celle de Sainte Pharaïlde, a Bruay; mais la volonté du ciel sembla s'y opposer et indiquer pour le lieu de leur repos l'église Saint-Martin au village de Braine qui, dés ce moment,échangea son vieux nom contre celui de Saint- Saulve, qu'il porte encore aujourd'hui.
Un prieuré de bénédictins y fut installé au Xe siècle et transformé en abbaye au XVIIe siècle. Des fouilles archéologiques ont été effectuées sur ce site, à la faveur d'un projet de construction (recherches menées successivement par MM. Michel Descamps, Vincent Maliet et Eric Compagnon).
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