Genealexis

Histoires d'hier et d'aujourd'hui...

Album d'ancêtres

« Nous sommes tous des descendants de Charlemagne » est une phrase que tout le monde a déjà entendue au moins une fois dans sa vie. Je ne vais pas revenir ici sur l’intérêt d’essayer d’établir sa filiation jusque lui, ni même parler de la qualité des sources que l’on peut être amené à consulter quand on fait des recherches sur la généalogie des Carolingiens. Le sujet a déjà fait couler assez d’encre sur Twitter et sur certains forums de généalogie. Il se trouve juste que ce matin, alors que j’étais dans la salle de bain, en train de me préparer, je me suis posé la question suivante: « Pourquoi dire que l’on descend tous de Charlemagne ? ». En même temps, ça me permettra de prouver aux lecteurs de mon blog que je ne contente pas de remplir mon blog en reprenant bêtement des articles de presse.

Pourquoi Charlemagne ? Surement parce qu’il fallait donner aux gens un repère historique, un moyen de leur permettre de se repérer rapidement dans l’histoire de France. Ainsi choisir « l’empereur à la barbe fleurie » qui a « inventé l’école » est surement plus judicieux que si on aurait choisi de dire « Nous sommes tous des descendants de Louis III ». J’ai longtemps hésité avant de vous proposer cette hypothèse car il se peut aussi que l’on ait choisi Charlemagne à cause du grand nombre d’enfants qu’il a eu, mais je ne suis pas tout à fait d’accord car ce n’est pas le seul roi à avoir eu toute une ribambelle d'enfants avec femmes, concubines et maitresses. Je me suis amusé à faire un petit calcul : Il y a une cinquantaine de générations qui nous sépare de Charlemagne, ce qui représente 2 251 799 813 685 246 ancêtres théoriques soit plus d’individus que la Terre n’ait jamais porté. Alors j’ai envie de dire que l’on a autant de chances d’avoir Charlemagne parmi ses ancêtres que Ramsès III, Jules César ou un quelconque chef gaulois.

J’ai déjà expliqué que j’avais peut-être une piste qui allait me relier à Charlemagne et comme j’en vois déjà certains qui se préparent à douter et à rigoler je vais mettre les choses au point : avoir un roi parmi mes ancêtres n’a ni vocation à faire valoir un quelconque droit à la couronne de France, ni même vocation à me faire une place à Ibiza avec la Jet-set, c’est juste un ancêtre de plus. Il se serait appelé Jean-Baptiste, meunier dans un petit village de l’Auvergne, il aurait eu exactement la même valeur à mes yeux.

La généalogie était autrefois une science noble qui avec l’arrivé d’internet s’est un peu trop démocratisée à mon goût. Nous vivons malheureusement à une époque où les chercheurs d’ancêtres ne jurent que par un assemblage d’actes d’état-civil qu’ils ont glané dans les mairies des villages où ont vécu leurs aïeux ou qu'ils se sont procurés en demandant de l'aide sur les forums. Moi aussi j’utilise les actes, mais comme tout bon généalogiste devrait le faire je m’intéresse aussi à d’autres sources comme les chroniques, les journaux, les biographies…etc. Je sais que certains vont me regarder de haut en me disant « c’est des sources sûres ? » alors je répondrais simplement que toutes les sources peuvent être remises en cause : Quand vous lisez sur un acte de naissance que Jean Baptiste et le fils de Pierre et Jeanne, comment pouvez vous être sûr que Pierre est bien le géniteur ? Peut-être que Jeanne a eu une liaison avec un voisin et qu’elle n’a jamais rien dit à personne… et Pierre qui était si fier d’être papa…

Je n’ai pas la prétention d’être un généalogiste parfait, loin de là ! Mais j’estime qu’en tant que généalogistes nous sommes avant toutes choses des historiens des familles, nous devons reconstituer les familles de nos ancêtres mais surtout et c’est pour moi le plus important : nous devons partir à la découverte de la vie quotidienne de nos ancêtres pour comprendre comment ils ont vécu. Je trouve dommage que quand j'ai parlé avec des généalogistes de la possibilité de me "relier" à Charlemagne certains m'ont clairement fait comprendre que je devrais aussi essayer de me "relier" à Adam et Eve. Je ne vous cacherai pas que mon coeur de généalogiste c'est arrêté quelques secondes à la lecture de cette réponse d'un internaute. Comment pouvait-il comparer Charlemagne et Adam ???? Ils étaient, là, à me faire la morale sur la validité des sources quand on fait des recherches et ils comparaient un personnage historique, qui je le rappelle a été roi de France, avec un personnage mythique de la Bible... à moins que la Bible soit passé dans la catégorie des sources sûres...

En guise de conclusion, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter de bonnes recherches.

 

Histoire de revenir un peu à l'histoire de mes ancêtres, je vous propose une photo qui vous montre Adolphe AMAND (sosa 16) et son épouse Eva Quintin (sosa 17). Ils sont entourés de 10 de leurs enfants (il en manque 3 sur la photo).

 

Eva quintin  et Adolphe amand een compagnie de 10 de leurs enfants

 

Eva Marie Emilia QUINTIN (avec assise sur la photo) est née le mardi 9 mai 1882 à Flenu (Belgique). Elle est la fille légitime de Pierre Joseph QUINTIN, âgé de 34 ans et de Pauline DERNONCOURT, âgée de 32 ans. Sa mère Pauline meurt le 30 juillet 1884, Eva est âgée de 2 ans. Son père Pierre meurt le 18 août 1899, Eva est âgée de 17 ans.

Elle s'unit avec Adolphe AMAND (1877-1934), mineur, le mardi 3 décembre 1901 à Flenu.

Ce couple aura treize enfants :

- Adolphe né en 1902. (mon ancêtre)
- Pauline Antoinette née en 1904.
- Paul né en 1906.
- Paulina Louise née en 1911.
- Eva née en 1913.
- Jules né en 1914.
- Fernand né en 1918.
- Robert né en 1920.
- Robert Eugène né en 1923.
- Edouard né en 1926.
- Henri né en 1930.
- Pierre né à une date inconnue.
- Adelson né à une date inconnue.

Je viens de mettre à jour mes arbres en ligne chez Geneanet et Geneachtimi !

  • 1924 individus
  • 610 unions
  • 163 lieux
  • 536 noms
  • 176 sources (actes, articles de journaux, ...etc.)
  • 333 médias

Par contre, je ne mets plus mon arbre chez genealogie.com à jour car ils sont un peu trop "commerciaux" à mon goût. Je mettrai à jour mon arbre sur mon blog dés que possible !

 

Voici une photo de famille que je voulais partager avec vous depuis longtemps mais je ne n'en avais pas encore eu l’occasion.

Au second plan:

Accrochez vos ceintures c'est compliqué !

Mon arrière grand mère Madeleine FONTAINE (sosa n°13) ,que j'ai très bien connu puisqu'elle est décédée en 2010 à l'âge respectable de 96 ans, est debout à gauche. Elle est née le mercredi 23 septembre 1914 à Anzin (59). A ses côtés se trouve Kleber FIEVET (sosa n°12), qui pour ceux qui viennent souvent sur mon blog a été fait prisonnier en Allemagne pendant la deuxième guerre mondiale (relire l'article). Je n'ai pas eu la chance de le connaître mais ma mère qui l'a très bien connu se souvient d'un numéro tatoué sur son bras.  Il a vu le jour le lundi 9 mai 1910 à Lille et est décédé le vendredi 4 septembre 1970 à Beuvrages (59). A côté de Kleber c'est mon arrière arrière grand père Henri Gustave FONTAINE (sosa n°26), le père de Madeleine FONTAINE (sosa n°13). Il est né le lundi 24 février 1890 à Anzin (59).

Assis au premier plan:

Mon arrière arrière arrière grand père Henri François FONTAINE (sosa n°52) , le père de Henri Gustave FONTAINE (sosa n°26), est assis devant. Il est né 8 juin 1857 à Valenciennes. Il exerçait la profession de mineur, ce qui ne l'empêche pas d'être élégant sur la photo. (hé hé hé)

Je ne possède pas la date de la photo. Cependant Kleber et Madeleine se sont mariés en 1934 aux âges respectifs de 24 et 20 ans, je daterai donc cette photo entre 1934 et 1939...

 

arrière arrière arrière grand père sur une photo

 

C'est peut-être courant de posséder ce genre de photo, mais j'ai tellement peu de photo de mes ancêtres que la moindre petite photo m’émerveille !

J'aimerai profiter de cet article pour faire une petite mise au point : Depuis quelques semaines, vous avez pu remarquer que je poste souvent des articles de presse issus divers journaux locaux. Mon intention n'est en aucun cas le plagiat (puisque j'indique mes sources) mais juste la centralisation des articles de presse, un peu comme si il s'agissait d'une revue de presse des articles de généalogie.

Heureusement que le public n’a pas accès à tous les bâtiments des archives départementales de la Drôme. Pour des soucis de préservation, de confidentialité, mais aussi parce que c’est un véritable labyrinthe. Il est bon d’y avoir des guides passionnés. Avec les dix niveaux et les 29 kilomètres de documents, il faut être « rigoureux, méticuleux et avoir un esprit de synthèse pour être archiviste », selon Isabelle Boullay, responsable du pôle publique.

Ici, l’organisation prime. Pour qu’un document arrive dans la salle de lecture, entre les mains d’un passionné de généalogie ou d’un historien, il ne faut pas s’emmêler dans les cotes. Des rangées, du sol au plafond, de boîtes, de documents enveloppés dans du papier kraft, ceint de ficelles, ou tout simplement entreposés tels quels. C’est un “magasin”. Il y en a neuf, un par étage.

Des vieux documents qui attendent, encore, et encore...

Chaque forme de stockage est propre à son époque. Les normes d’archivage évoluent, et les 31 employés ne voient pas le bout de l’étagère. Intégrer les nouveaux documents, définir ce qui va être archivé et ce qui va être détruit, car « qui dit conserver, dit attribuer une place, et nous ne sommes pas extensibles », signale Coraline Raguin, chargée de l’action culturelle. Puis classer, mettre en boîte... Alors les documents qui ne répondent pas aux normes de classement du XX Ie siècle attendent, encore un peu, que quelqu’un s’occupe d’eux. Les archives proviennent spécifiquement des administrations du département, de l’an 1086 à 2009. Dans les magasins, il fait environ 18 degrés et l’air y est constamment renouvelé, « pour que la poussière ne se dépose pas sur les documents, c’est ce qui altère le plus le papier », explique Coraline Raguin.

Aujourd’hui, les archivistes ont opté pour des boîtes solides, ignifugées, imperméables « peut-être même résistantes au 22 long rifle » s’amuse la directrice adjointe, Alice Tosan. Mais les employées s’inquiètent de la qualité des archives actuelles, « certains services administratifs ont supprimé le papier. Ce ne sont plus que des bases de données. Nous traversons une époque charnière, nous devons imaginer le nouveau métier d’archiviste. observe Isabelle Boullay. Ce qui est certain, c’est que les historiens retrouveront la Bulle de 1086 ».

L'atelier de restauration préventive

Au rez-de-chaussée, tout au fond à droite, se trouve le lumineux atelier de reliure et de restauration préventive. « Ça fait 25 ans que je suis là, j’en ai vu passer des documents. Le problème, c’est que la restauration, c’est très long. Alors on fait de la conservation préventive. On nettoie, on défroisse, pour effectuer un transfert de support. Le photographe prend des clichés pour numériser les archives non consultables ». raconte, avec une pointe de frustration dans la voix, le relieur, Catherine Journet. « Je suis frustrée d’avoir abandonné ce beau métier. Mais c’était déprimant de relier et restaurer un livre. Cela me prenait un mois, et c’était une goutte d’eau dans l’océan ». La reliure, une goutte d’eau dans l’océan

Sylvie Prezel est en renfort pour 10 mois. Avec son mini-fer à repasser, elle déplie les pages d’un vieux document.

« Depuis sept ans, nous travaillons sur la série des notaires. Le problème c’est qu’ils doivent nous transmettre leurs archives au bout de 75 ans. Les documents sont très abîmés, moisis » et se sont les plus consultés. « Nous traitons les inconsultables. Il y a 30 000 documents, nous en avons restauré 9 000... J’aime le papier. Je suis servie » !

Mais Catherine Journet s’inquiète, elle aussi, du devenir des archives. « Le papier actuel n’est pas durable, l’encre d’imprimantes encore moins. Je ne comprends pas que personne ne s’en inquiète. Nous savons que les CD et les disques durs ne sont pas fiables. Il faudrait qu’ils nous pondent un vrai support durable ! »

 

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