Ce matin pendant mon petit déjeuner, j'étais en train de lire la boîte de Banania (chacun son truc) C'est alors que je me suis dis qu'il serait peut-être intéressant de revenir sur la naissance cette marque qui a fait grandir des générations d'enfants. (pour ma part j'en bois depuis 32 ans). Par contre, j'ai longtemps réfléchi avant d'intituler mon article "Y'a bon Banania ?"...
C’est vers 1912 que le Français Pierre-François Lardet invente le Banania. En 1909, Lardet s’était lancé dans le journalisme et dans la critique musicale. Fou d’opéra, il parcourait le monde pour assister aux spectacles et en rendre compte. Après un séjour au Brésil, où la tradition lyrique était très riche, il décida de visiter le Nicaragua. Il tombe en pleine guerre civile et, fuyant la capitale, trouve refuge dans un village indien, sur les rives du lac Managua. C’est là qu’il va découvrir un merveilleux breuvage, à base d’un peu de farine de banane et de beaucoup de cacao. De retour en Europe, il parvient avec l’aide d’un ami pharmacien (et les capitaux de sa femme, convaincue de l’intérêt de la nouvelle invention), à trouver le dosage adéquat. Et le nom, Banania, parfaitement adapté à une époque où les colonies sont très en vogue.
Logo de Banania à partir de 1936
L’association des deux produits coloniaux : le chocolat plaisir des gourmands depuis trois siècles, et la banane, introduite en Europe depuis deux décennies, va ancrer Banania dans l’univers colonial.Le premier symbole de la marque est une femme antillaise dessinée par Tishon mais le célèbre tirailleur sénégalais est rapidement adopté en 1915, dans le contexte de la première Guerre Mondiale. C'est le dessinateur Giacomo de Andreis qui dessine alors ce personnage qui deviendra l'emblème de la marque. Lardet continue à exploiter la veine de la guerre et dit proposer avec Banania « pour nos soldats la nourriture abondante qui se conserve sous le moindre volume possible ». Il envoie également 14 wagons de Banania aux soldats du front pour leur donner « force et vigueur ».
Le slogan historique de la marque était jusqu'en 1977 « Y'a bon Banania » prononcé par un tirailleur sénégalais. Selon la légende, ce slogan proviendrait d'un tirailleur sénégalais blessé au front et embauché dans l'usine de Courbevoie. Goûtant le produit il aurait déclaré en « moi y'a dit » : « Y'a bon ». Depuis les années 1970, le slogan a été critiqué de plus en plus comme porteur des stéréotypes racistes qui ont nourri la caricature du Noir de l'époque (sourire niais, amis des enfants donc grand enfant et incapable de s'exprimer correctement dans une langue française qu'il se doit de manier) et symbole potentiel du colonialisme (tout comme sa mascotte « L'ami Y'a bon »). Nutrial a utilisé à nouveau ce slogan, ce qui lui a été reproché par des associations comme le Collectif des Antillais, Guyanais et Réunionnais. En 2006, un accord a été trouvé et le slogan à nouveau retiré des produits dérivés de la marque.
Le chocolat en poudre a été "inventé" par le hollandais Caspar Van Houten en 1828. Il parvient à séparer les différents éléments du cacao, notamment ses matières grasses. Il brevète un procédé qui permet de récupérer une masse de beurre de cacao plus ou moins pure ainsi qu'un pain de chocolat très dur que l'on réduit en poudre.
Ancienne affiche pour le chocolat Van Houten
Il aura fallu l’intuition et le talent d’un jeune fils d’instituteur formé au commerce, Carl Heinrich KNORR, pour donner naissance en Allemagne, il y a près d’un siècle et demi, à une innovation de taille : les potages de légumes en poudre ou tablettes déshydratées. A l’origine, KNORR avait construit son usine dans le but de moudre et faire sécher de la chicorée. Mais à l’ère de l’industrialisation, il devine un marché émergent : le nombre d’usines augmente, et, avec elles, les ouvriers en quête de plats vite préparés et nourrissants.
Ancienne publicité pour les soupes knorr
La bonne soupe conquiert de nouveaux adeptes
En 1870, il expérimente un nouveau process de déshydratation des légumes et développe un procédé de conservation qui maintient les valeurs naturelles des ingrédients et leurs saveurs. En 1873, la société KNORR vend ses premières soupes dans les magasins d’alimentation, puis en 1885, elle part à la conquête des marchés autrichien et suisse.
KNORR se lance en France
Au lendemain de la guerre, KNORR améliore encore la qualité de ses produits, faisant de ses soupes des concurrentes de celles cuisinées « à la maison ». KNORR arrive en France en 1949, où la production démarre en Alsace en 1953. Depuis, la marque n’a cessé d’être fidèle à son credo, avec les potages individuels instantanés (1974), les soupes prêtes à consommer en brique (1987) et les soupes repas (2002). KNORR continue de satisfaire « l’envie du goût » des français en proposant des aides culinaires tels que les bouillons, les fonds, les jus, les roux – des sauces, des pâtes, des assaisonnements, etc.
Chronologie
La croix du pont des Poulaillers, sur la route reliant Lacabarède à Sales, témoigne d'un crime très ancien. Mais que s'est-il réellement passé près de ce pont ? Le fait divers a peu à peu disparu des mémoires et personne ne se souvient plus aujourd'hui du double meurtre perpétré là au 19° siècle. Roger et Evelyne Barthès, responsables du club généalogie de la MJC, ont effectué de longues et fastidieuses recherches dans différents documents officiels et dans la presse de ce temps-là. Ils sont parvenus à reconstituer les faits et à trouver l'identité des victimes : deux hommes, Louis Durand et Charles Payrastre, qui faisaient commerce de volailles ont été assassinés là. L'événement a donné au lieu sa dénomination actuelle de «pont des poulaillers». Quant au -ou aux- coupable du double meurtre, il semble qu'il n'aie jamais été retrouvé.
Dans l'exposition de photographies de croix et de lavoirs du canton présentée par Evelyne et Roger à l'occasion du week-end portes ouvertes du club généalogie de la MJC, celle-ci est sans nul doute celle qui aura le plus retenu l'attention des visiteurs. Passionnés de généalogie n'hésitant pas à franchir de longues distances pour consulter les documents rassemblés au fil des ans par les membres du club ou habitants de la région venant découvrir les arbres des familles Grimal, Galibert -et d'autres encore- récemment finalisés dans lesquels ils retrouvent parfois un lointain ascendant, les visiteurs sont toujours très nombreux aux journées portes ouvertes du club. Certains de ses membres ont présenté cette année des généalogies très originales, en relief, en trois dimensions ou en couleur. L'exposition des dessins et aquarelles de pigeonniers Tarnais de Christian Saussol présentée pour la première fois a elle aussi suscité beaucoup d'admiration.Plus d'infos au 05.63.98.47.67 (MJC St-Amans)
(source : http://www.ladepeche.fr/ )
Pendant la Première Guerre Mondiale, certains "poilus" illustraient et rédigeaient un journal que l'on appelait "Le Front", dont certaines une ne manquaient pas d'humour comme en témoigne ce numéro 15 du 1er février 1917.
La légende dit ce qui suit :
_ Hein, mon vieux télé, qu'est ce que tu dis de cette "ligne" ?
_ Sûr... j'voudrais bien être son "poteau" !
(dessin de Pierre Colombier, télégraphiste)
(source : BNF, Gallica)
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