Comme promis, voici le second épisode de notre feuilleton généalogique consacré à la famille Cambronne.
Comme je le dis souvent, une généalogie ne doit pas être constituée uniquement d'actes en tout genre. Elle doit aussi contenir des documents qui nous montrent comment vivaient nos ancêtres, comment étaient leurs villes, quelles étaient leurs coutumes....etc. Parmi ces nombreuses «choses» intéressantes qui constituent les recherches, il y en a une que les pros nomment onomastique. Je ne reviendrais pas sur le sens de ce mot car c'est sujet que j'ai déjà abordé (revoir), pour faire simple disons qu'il s'agit de l'étude des noms propres et donc des noms de familles de nos ancêtres. Pour l'instant nous avons rencontré 4 patronymes au cours de notre feuilleton généalogique : Cambronne (le père de Pierre), Daller (la marraine de Pierre), Honoraty (le parrain de Pierre) et Druon (la mère de Pierre).
Cambronne
Cambronne est un nom qui correspond à celui qui est originaire de Cambronne, dans l'Oise. Il y a deux communes de ce nom dans le département : Cambronne-lès-Ribécourt près de Compiègne et Cambronne-lès-Clermont près de Clermont.
Daller
Pour Daller, c'est peu plus compliqué puisque je n'ai pas trouvé la signification de Daller. Cependant, tout bon généalogiste doit savoir que l'orthographe des noms n'a pas été fixée avant l'apparition des livrets ouvriers sous le Second Empire. Je me suis donc mis à la recherche d'un nom qui est proche de Daller phonétiquement. je pense pouvoir rapprocher Daller de Dallet. Selon Jean Totsi, Dallet est, en Auvergne, le nom de celui qui est originaire de Dallet (nom d'une commune du Puy-de-Dôme). Mais on trouve aussi ce nom en Normandie, où il a certainement une autre origine. Peut-être un diminutif de Dalle, terme toponymique ayant en Normandie le sens de fossé ?
Je n'ai pas trouvé précisément la signification de Honoraty, mais je pense que ça correspond au latin Honoratus (= honoré), popularisé par saint Honorat, qui fut abbé de Lérins et évêque d'Arles. Un autre saint Honoré fut évêque d'Amiens, ce qui explique le succès du patronyme Honoré dans le nord et l'est de la France. Toujours dans le nord, on rencontre la variante Honorée (éventuellement matronyme).
Druon est fréquent dans dans le Pas-de-Calais et la Somme, c'est le cas-régime du nom de personne d'origine germanique Drogo (racine drog évoquant la guerre). Dans le nord de la France et en Belgique, le nom a été popularisé au XIIe siècle par Saint-Druon, pèlerin et ermite qui se fit emmurer dans une cellule au chevet de l'église de Sebourg (dans le Nord) et y vécut près d'une quarantaine d'années. A titre personnel, j'ai rencontré plusieurs fois Druon en tant que prénom.
Ressources:
Bibliographie:
Je ne sais pas si vous avez eu le temps de jeter un oeil sur internet en ce moment, mais êtes vous au courant qu'une personne c'est appropriée la mémoire des hommes et des femmes qui sont morts pour la France pendant la Première Guerre Mondiale ? Pour ceux qui ne sont pas au courant de l'histoire :
http://centenaire-1914-1918.com/index.htm
Je trouve ça effarant que l'on se serve de ceux qui se sont sacrifiés pour nous juste pour gagner de l'argent. Si vous allez faire un petit tour sur le site concerné, vous trouverez une liste de produits dérivés qui fait peur. je trouve parfaitement regrettable que l'Institut national de la propriété industrielle (I.N.P.I.) ait pu accepter pareil dépôt de marques. En théorie, l'emploi d'expressions aussi usuelles que « Centenaire de la Première guerre mondiale », « Centenaire de l'Armistice » ou « 100 ans de la Grande guerre » pourrait être jugé constitutif d'une atteinte auxdites marques par l'éminent conseil de notre héraultais, pour qui le devoir de mémoire est avant tout affaire de gros sous.Tous les moyens sont bon pour d'enrichir ! Plus que jamais, peu importe la manière, quand bien même elle heurterait de front la plus élémentaire morale et, au delà, la conscience nationale.
En tant que généalogiste, je ne peux qu'avoir une larme à l'oeil en passant à mes 5 ancêtres qui ont été prisonniers pendant le premier conflit mondial. Merci de m'avoir lu jusqu'au bout, j'aimerai franchement avoir votre avis sur le sujet.
Mise à jour du 13 juillet 2011
Voici la réponse que j'ai reçu de la part du Cabinet du Premier Ministre:
"Votre courrier électronique du 30 juin 2011 est bien parvenu au Cabinet du Premier Ministre.
Compte tenu des préoccupations dont vous vous faites l'écho, votre correspondance a été transmise à Monsieur Gérard LONGUET, Ministre de la défense et des anciens combattants, afin qu'elle soit examinée avec toute l'attention nécessaire. Vous serez tenu directement informé de la suite qui lui sera réservée.
Je vous prie de croire, Monsieur, à l'assurance de mes sentiments les meilleurs."
Au début de ce mois, j'ai testé la fonction Filiatus présente dans Heredis 11. Tout d'abord, j'ai généré des pages qui présente mes sosas génération après génération. J'y ai également ajouté une préface et fait des petites modifications afin d'en étoffer le contenu. Pour un premier essai je dois avouer que je suis plutôt satisfait du résultat, peut-être que j'ai enfin trouvé un moyen simple de présenter mes recherches à des personnes qui ne sont pas forcement familières des méthodes employées par les généalogistes. Cependant, depuis que j'ai terminé cette "Histoire et Généalogie de la Famille Amand et de ses Alliances" (en attendant une mise à jour), il y a quelque chose qui me trotte dans la tête : Qu'adviendra t-il de mes recherches quand je ne serais plus là ?
Pour l'instant je n'ai pas de descendants, mais en supposant qu'il y en ait un jour, que feront-ils des documents généalogiques qu'ils trouveront à mon domicile après ma mort ? Soit ils garderont tout dans des caisses au fond d'un grenier en souvenir de leur papa, soit ils mettront tout à la poubelle, faute d'avoir compris le besoin que j'avais eu de partir à la découverte de mes ancêtres. Peut-être que certains vont me répondre : "tu t'en moques, tu fais ça pour toi pas pour les autres". C'est vrai que, même si en généalogie le partage est maître, je ne fais pas mes recherches pour les autres (je parle du recopiage de mes recherches). Je n'ai pas non plus envie que quelqu'un tombe un jour sur mes documents et se contente de tout recopier pour gonfler un peu sa généalogie. Il y a quelques années, j'ai rencontré un généalogiste à l'AGFH (une asso locale), il m'a expliqué qu'il a fait de nécessaire pour qu'à sa mort, ses recherches soient déposées aux AD et à l'association. Pour être honnête avec vous, je m'imagine mal débarquer aux archives départementales et leurs dire : "Coucou ! Je viens déposer mes recherches chez vous !". A moins de tout mettre en ligne chez des professionnels comme Geneanet mais existeront-ils encore dans 30, 40 ou 50 ans ?
Alors voilà.... c'est la question que je me pose depuis quelques semaines, au risque d'en faire rire certains qui vont penser que j'ai le temps de voir venir. Je profite cet article pour vous retourner la question : Qu'adviendra t-il de vos recherches quand vous ne serez plus là ?
C'est un record du monde défiant toutes les lois de la physique qui a lieu dans la ville de Livermore (en Californie, Etats-Unis). Une ampoule de plus d'un siècle continue encore et toujours de fonctionner dans la caserne des pompiers. Le Livre des Records lui a décerné le titre «d'ampoule de travail la plus âgée au monde.» Cette centenaire, qui n'a pas pris une ride, n'a jamais cessé de briller depuis 1901, à part une semaine en 1937 et quelques coupures de courant entre cette date et 1976. Depuis, l'ampoule éclaire continuellement les différentes générations de soldats du feu. «C'est une ampoule de 60 watts et elle fonctionne seulement sous une tension d'environ quatre watts, mais personne ne sait pourquoi elle continue aujourd'hui de brûler», déclare Lynn Owens, président du comité du centenaire de l'ampoule municipale.
Les scientifiques eux aussi sont intrigués par cette énigme, mais ne trouvent pour l'instant aucune solution raisonnée. De plus, il leur est impossible d'approcher l'objet : depuis l'officialisation du record, il est strictement défendu de la toucher ! L'ampoule est devenue une attraction touristique incontournable, qui devrait attirer encore plus de monde avec l'officialisation de ce record. Pour ceux qui ont envie d'en savoir plus, l'ampoule centenaire (comme ils l'appellent) dispose d'un site officiel. Il nous reste qu'à espérer qu'elle brillera encore de nombreuses années.
Certaines personnes estiment que cette ampoule est une preuve que celles que l'on vend aujourd'hui dans le commerce sont étudiées pour avoir une durée de vie limitée...
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