Je vais passer le site de Joomla 2.5 à Joomla 3. Je sais que dans le fond, vous vous en moquez comme de votre première grenouillère mais c'est juste pour que vous ne soyez pas étonnés si vous rencontrez des problèmes lors de votre visite. Je profite aussi de ce message pour tous vous remercier. En effet, grâce à vous, Genealexis ne sera pas loin des 80000 pages vues en 2014. (Je vous communiquerai quelques chiffres en janvier). Enfin, voici en exclusivité mondiale, rien que pour vous, les premières images de mon nouveau site sur les poilus et la première guerre mondiale.
C'est par là:
http://histoiresdepoilus.genealexis.fr
Je sais que le généalogiste doit faire preuve de rigueur et de précision. Je sais aussi que les recherches doivent être méthodiques. Pourtant, il m’arrive de faire des “recherches sauvages” sur le site FamilySearch. C’est ainsi que j’ai fait la rencontre de Georges BROUETTE.
Georges BROUETTE est né le 10 novembre 1882 à Boussu (Belgique), fils d’Arthur BROUETTE (houilleur) et d’Adolphine GALLEZ, tous deux domiciliés à Boussu. La déclaration de la naissance est faite devant Lucien FIGUE, échevin, en présence de Ghislain DELECOURT, garde champêtre, âgé de quarante deux ans, et Edouard LENGRAND, sécrétaire commual, âgé de trente six ans.
Acte de naissance de Georges BROUETTE
Le 8 novembre 1902, il épouse à Boussu (Belgique) Joséphine VREUX, fille de Magloire Augustin VREUX et Philippine BOUCHEZ. Joséphine est née à Hornu (Belgique) le 28 mai 1881. En 1902, elle vit à Boussu. En 1910, Georges habite à Dampremy (près de Charleroi, Belgique). Le 31 octobre de la même année, il arrive à Ellis Island (Etats-Unis) après avoir quitté la Belgique depuis Anvers à bord du Lapland. Il a peut-être pour destination Ward dans l’Indiana.
Le Lapland
Là où le bât blesse, c’est que je n’ai pas pu trouver sa trace en Amérique, ni même un document qui m’indiquerait que sa femme Joséphine l’aurait rejoint. Pas même la moindre tombe ou trace sur un recensement. J’ai tout de même l’habitude des recherches aux USA puisque j’ai eu la chance de retrouver la trace de la famile AMAND-JOSSON qui est partie aux USA en 1908 et dont la famille vit maintenant à Charleroi en Pennsylvanie.
J’ai tout de même quelques pistes de recherches. Il a pu (par exemple) y avoir une erreur lors de la transcription du nom de Georges par les employés d’Ellis Island. Comme Lucienne Chibrac l’indique dans sa thèse en 2004, “Si l’obstacle de la visite médicale a pu être franchi sans encombre, commencent alors les entretiens avec les services de l’immigration. Il s’agit d’ailleurs plutôt d’interrogatoires policiers. Une série de vingt-neuf questions se déroule à une vitesse impressionnante. On peut aisément comprendre la difficulté, voire l’égarement, des candidats à l’immigration devant ce feu de questions, bien que l’aide des interprètes soit précieuse à la fois pour les inspecteurs et pour les interrogés.”. On peut donc facilement imaginer que le patronyme BROUETTE soit devenu BROWET, BROHET, BROWETTE ou je ne sais quoi d’autre. De plus, le raisonnement de certains immigrants était simple, ils pensaient qu’en adoptant un nom à consonance américaine, ils pourraient faciliter leur intégration en évitant de se faire remarquer et ainsi leur permettre d’échapper à la discrimination.
Des immigrants en “attente” à Ellis island
(crédits photos: Modern American History, CUNY)
Affaire à suivre !
J’ai longtemps hésité avant de vous parler de cette personne. Pour dire les choses de façon claire, c’est le mari de la soeur de mon arrière-grand-mère. Firmin MICHEL voit le jour le lundi 12 mars 1894 à Saint-Hilaire-le-Petit (Marne). Il est le fils légitime de Sosthène MICHEL et de Marie Françoise Zélie COLIN. A sa naissance, il a un frère Henri Hilaire (né en 1890). Il s'unit avec Marthe Guislaine GRAIN (1896-1973), la fille légitime de Louis GRAIN et de Martine VELU, le samedi 18 avril 1914 à Bétheniville (Marne). Ensemble, ils auront un fils Firmin, né le 7 janvier 1914.
L'ordre de mobilisation générale
Firmin a à peine 20 lors de la mobilisation nationale d'août 1914. Il rejoint le 165e régiment d'infanterie et tombe au champ d'honneur le lundi 14 décembre 1914, à l'âge de 20 ans, à Ornes (Meuse). Porté disparu, son corps fut retrouvé et identifié en Mars/Avril 1922 à Ornes (Meuse) puis inhumé à Bras-sur-Meuse (Meuse), tombe n°50 de la Nécropole Nationale.
Fiche de Firmin MICHEL
Quelques années plus tard, Marthe Guislaine perdra aussi son fils Firmin (né en 1914). Mobilisé en 1939, il décède de maladie le dimanche 5 janvier 1941, à l'âge de 26 ans, à Aix-la-Chapelle (Allemagne).
Cet article est le premier d'une série sur l'histoire de la ville de Saint-Saulve.
En 1873, la compagnie de Marly est reconstituée et la fosse de Saint-Saulve est foncée. Malheureusement, les conditions d'exploitation difficiles entraînent la liquidation et la vente de la Compagnie. La reprise des travaux, avec de nouveaux capitaux débute fin du XIXième siècle.mais la production reste faible et laisse la Compagnie dans une situation financière difficile. Des travaux sont entrepris entre les fosses Petit et Saint-Saulve pour améliorer l'aérage. En 1904, l'ingénieur en chef des Mines stoppe tous les travaux tant que la bowette de liaison n'est pas réalisée. La Compagnie est en faillite. Le puits est remblayé la même année.
La fosse de Saint-Saulve vers 1900
La fosse de Saint-Saulve vers 1900
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