Dimanche 8 mars 2015, nous célébrons la Journée internationale de la femme. Si c’est aujourd’hui un rendez-vous traditionnel, il n’en a pas été toujours de même. C’est peu de temps avant la Première Guerre Mondiale que l’on en entend parler pour la première fois. Trouvant son origine dans les mouvements ouvriers, cette journée s’inscrit dans un long processus d’émancipation de la femme et de reconnaissance de ses droits.
Des suffragettes vers 1910
Leurs revendications ? Le droit de vote, le droit au travail et la fin des discriminations au travail ! 1945, les Nations Unies signent, à San Francisco, une charte pour « proclamer l’égalité des sexes en tant que droit fondamental de la personne humaine » et par conséquent promouvoir et protéger l’égalité des droits des femmes. Les Françaises accèdent enfin alors (soit plus de 30 ans après d’autres pays européens) aux bureaux de vote. La Journée internationale de la femme s’instaure dès lors dans la tradition. Elle est reconnue officiellement en 1977. En France, sa reconnaissance législative date de 1982.
Chaque année, cette journée célèbre les actes de courage et de détermination de femmes ordinaires qui ont joué un rôle important dans l’histoire des droits des femmes et rappelle les pouvoirs publics et la société civile à l’urgence d’une plus juste prise en compte de leurs aspirations.
(Source : Horizons n°2 de mars 2015, mensuel distribué gratuitement aux habitants de la Porte du Hainaut. )
Je ne suis pas vraiment tourné vers la religion, pourtant j’ai toujours eu beaucoup de respect pour celle-ci. Par exemple, quand je rentre dans une église pour la visiter, j’essaie de ne pas faire trop de bruit pour ne pas déranger les personnes qui prient, je ne m’approche pas de l’autel si la petite lumière rouge est allumée car un curé normand m’a dit une fois que c’était le signe qu’ « il » était là. De la même façon, j’ai toujours pensé que les religieux, qu’ils soient curés, moines ou encore abbés, étaient des personnes honnêtes qui respectent la loi et surtout évitent les problèmes, bref, des personnes intègres. Aujourd’hui, je vous propose un article issu du journal « La Lanterne » du 19 septembre 1886. On y rencontre Dubin, curé de Wargnies-le-Grand, un village de l’Avesnois où j’ai grandi.
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Quelques jours plus tard, le 03 octobre 1886, la Lanterne de Boquillon, nous raconte la même chose mais vu sous un angle… un peu différent. Normal vous me direz, il s’agit d’un journal satirique.
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Je vais passer le site de Joomla 2.5 à Joomla 3. Je sais que dans le fond, vous vous en moquez comme de votre première grenouillère mais c'est juste pour que vous ne soyez pas étonnés si vous rencontrez des problèmes lors de votre visite. Je profite aussi de ce message pour tous vous remercier. En effet, grâce à vous, Genealexis ne sera pas loin des 80000 pages vues en 2014. (Je vous communiquerai quelques chiffres en janvier). Enfin, voici en exclusivité mondiale, rien que pour vous, les premières images de mon nouveau site sur les poilus et la première guerre mondiale.
C'est par là:
http://histoiresdepoilus.genealexis.fr
Je sais que le généalogiste doit faire preuve de rigueur et de précision. Je sais aussi que les recherches doivent être méthodiques. Pourtant, il m’arrive de faire des “recherches sauvages” sur le site FamilySearch. C’est ainsi que j’ai fait la rencontre de Georges BROUETTE.
Georges BROUETTE est né le 10 novembre 1882 à Boussu (Belgique), fils d’Arthur BROUETTE (houilleur) et d’Adolphine GALLEZ, tous deux domiciliés à Boussu. La déclaration de la naissance est faite devant Lucien FIGUE, échevin, en présence de Ghislain DELECOURT, garde champêtre, âgé de quarante deux ans, et Edouard LENGRAND, sécrétaire commual, âgé de trente six ans.
Acte de naissance de Georges BROUETTE
Le 8 novembre 1902, il épouse à Boussu (Belgique) Joséphine VREUX, fille de Magloire Augustin VREUX et Philippine BOUCHEZ. Joséphine est née à Hornu (Belgique) le 28 mai 1881. En 1902, elle vit à Boussu. En 1910, Georges habite à Dampremy (près de Charleroi, Belgique). Le 31 octobre de la même année, il arrive à Ellis Island (Etats-Unis) après avoir quitté la Belgique depuis Anvers à bord du Lapland. Il a peut-être pour destination Ward dans l’Indiana.
Le Lapland
Là où le bât blesse, c’est que je n’ai pas pu trouver sa trace en Amérique, ni même un document qui m’indiquerait que sa femme Joséphine l’aurait rejoint. Pas même la moindre tombe ou trace sur un recensement. J’ai tout de même l’habitude des recherches aux USA puisque j’ai eu la chance de retrouver la trace de la famile AMAND-JOSSON qui est partie aux USA en 1908 et dont la famille vit maintenant à Charleroi en Pennsylvanie.
J’ai tout de même quelques pistes de recherches. Il a pu (par exemple) y avoir une erreur lors de la transcription du nom de Georges par les employés d’Ellis Island. Comme Lucienne Chibrac l’indique dans sa thèse en 2004, “Si l’obstacle de la visite médicale a pu être franchi sans encombre, commencent alors les entretiens avec les services de l’immigration. Il s’agit d’ailleurs plutôt d’interrogatoires policiers. Une série de vingt-neuf questions se déroule à une vitesse impressionnante. On peut aisément comprendre la difficulté, voire l’égarement, des candidats à l’immigration devant ce feu de questions, bien que l’aide des interprètes soit précieuse à la fois pour les inspecteurs et pour les interrogés.”. On peut donc facilement imaginer que le patronyme BROUETTE soit devenu BROWET, BROHET, BROWETTE ou je ne sais quoi d’autre. De plus, le raisonnement de certains immigrants était simple, ils pensaient qu’en adoptant un nom à consonance américaine, ils pourraient faciliter leur intégration en évitant de se faire remarquer et ainsi leur permettre d’échapper à la discrimination.
Des immigrants en “attente” à Ellis island
(crédits photos: Modern American History, CUNY)
Affaire à suivre !
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