Pas de panique, je ne vais pas vous parler d'une nouvelle émission de télé réalité d'une chaîne de télévision bien connue. Mon intention est juste de vous annoncer que le "Relooking" (du blog) auquel je pensais depuis un petit moment a enfin abouti. Même si les goûts et les couleurs sont des choses qui ne se discutent pas, je pense que la nouvelle charte graphique permet d'avoir des articles qui sont plus agréable à lire et ainsi de faire des économies d'ophtalmologiste. Pour le contenu... je sais essayer de varier autant que possible les sujets en traitant tant de ma généalogie que de l'actualité généalogique.
La prochaine étape est l'intégration dans le blog de la base de données issue de mes recherches,pour cela il me reste juste à trouver un système qui soit agréable et facile à utiliser par les visiteurs.
Onnaing a fait son entrée dans la rubrique "Terres d'ancêtres".
Bonne lecture et à bientôt.
Ce matin, je m'étais décidé à prendre la plume pour vous écrire un petit article sur le parcours militaire de l'un des mes ancêtres de 1897 à 1925. J'avais commencé à faire un brouillon lorsque soudain j'ai eu une idée lumineuse... A ma connaissance, il s'agit d'un concept qui n'existe pas encore, mais si ça existe n'hésitez pas à laisser des adresses en commentaires.
La plupart des blogs de généalogie consacrés aux recherches familiales se ressemblent, ils prennent la forme d'une sorte de journal de bord où des rédacteurs-généalogistes nous racontent leurs découvertes et retranscrivent des actes pour les partager avec d'autres généalogistes. Ces blogs sont également l’occasion de découvrir ou redécouvrir des photos et des cartes postales anciennes jaunies par le temps qui avaient été oubliées au fond d'une vieille boîte à chaussure dans le grenier d'une grand-mère. Ces blogs sont "cool" et intéressants je ne dis pas le contraire mais ils tournent tous autour du généalogiste qui en est l'auteur. C'est avant toutes choses le blog du généalogiste.
Il existe aussi des gens qui ne sont pas généalogistes (sans blagues ? je ne savais pas.) certains ont aussi des blogs, ils y mettent des photos de leurs vacances à la mer, des photos de leur dernier bébé, des photos du mariage de tante Germaine,...etc. En clair : ils y racontent leurs vies.
Vous voyez où je veux en venir ? Non ? Pas encore ? Dans ce cas je continue. Imaginez un instant un blog où le rédacteur ne raconterai pas la vie de ses ancêtres en tant qu'observateur mais en tant qu'acteur. Ainsi au lieu de lire :
écrit le 6 janvier 2011 par Alexis AMAND
Arthur MARTIN est né le 15 janvier 1825 à Toulouse. Il est le fils de Pierre, charbonnier, né le 12 septembre 1801 à Paris et Pauline DUPONT née le 15 mars 1799 à Marseille.....
on lirait quelque chose comme :
écrit le 16 janvier 1825 par Pierre MARTIN
Mon épouse Pauline DUPONT a donné le jour à Arthur notre troisième fils hier dans l’après-midi.
Je ne suis pas doué quand il s'agit de rédiger quelque chose mais l'idée est là. Il s'agirait de simuler un blog écrit par ses propres ancêtres. Le laboureur y raconterai la dure vie dans les campagnes du XVIIIe siècle, le marchand y présenterai une page de son livre de compte,...etc. Les scénarios sont illimités en fonction des trouvailles que l'on a eu la chance de faire.
Voilà... l'idée est lancée.
A bientôt pour de nouvelles aventures,
Alexis
Il y a quelques mois, je vous ai proposé un voyage dans le passé dans une classe de 1908. J'en avais d'ailleurs profité pour vous raconter l'histoire de l'école laïque et gratuite : voir l'article sur l'école il y a 100 ans. Aujourd'hui nous allons revenir sur ce sujet grâce à une série de document que j'ai trouvé sur le net.
On commence avec un emploi du temps, avec certaines matières séparées et d'autres communes.
Un emploi du temps de deux classes
A la fin du XIXe, l'école est le lieu de préparation à d'autres jeux, mais tellement dangereux...
Dès après la défaite de 1870, les initiatives se multiplient pour introduire dans les établissements d’enseignement à tous les degrés une instruction de type militaire. De telles entreprises sont suscitées et soutenues par le ministère de la guerre et par les responsables de l’éducation nationale.
Dans le même dessein, la gymnastique est rendue obligatoire par la loi du 27 janvier 1880, qui lie pour longtemps en France gymnastique, pratiques sportives et entraînement militaire. De plus, un cadre unique est fixé par la loi de 1882, qui crée les bataillons scolaires. Il faut avoir douze ans minimum pour être incorporé au bataillon. Les programmes de l’école primaire prévoient en outre une série d’exercices, qui préparent avant douze ans à la future intégration des enfants.
La préparation à la revanche ?
Les bataillons sont organisés militairement. L’équipement est lui aussi tout à fait militaire : un uniforme, qui copie l’uniforme des bataillons parisiens - le béret à pompon est emprunté aux marins- le fusil, le tambour et la trompette. Les fabricants d’armes essaient d’emporter le marché lucratif des ventes de fusils. Des théories militaires sont imprimées, qui permettent aux instructeurs et aux instituteurs d’entraîner correctement leur troupe.
Un élève à l'entrainement
Les bataillons participent à toutes les grandes manifestations publiques. Mais ils se préparent surtout au défilé du 14 juillet, qui constitue l’apothéose de la préparation.
L’échec des bataillons est relativement rapide. Les lycées et les collèges ont relativement peu participé au mouvement qui se cantonne essentiellement dans les écoles primaires. L’entretien du bataillon par la municipalité est généralement très onéreux. Les bataillons disparaissent en 1892.
Aujourd'hui j'ai envie de vous raconter comment j'ai retrouvé la maison de l'un de mes ancêtres du XIXe siècle. Le "héros" de cette histoire est Jean Baptiste DELAUX, né le 16 novembre 1834 à Inchy, une commune située dans le sud du département du Nord. Le 28 juillet 1856, il épouse à Lille mademoiselle Joséphine Hortense MICHEZ.
C'est en étudiant l'acte de mariage que j'ai trouvé mon premier indice. Je vous laisse lire l'extrait avant de continuer mon récit.
L'acte de mariage de Jean Baptiste DELAUX
On peut facilement y lire "(...) Jean Baptiste DELAUX, peigneur de lin, né le seize novembre mil huit cent trente quatre, ainsi qu'il est constaté par son acte de naissance qui a été remis extrait des registres de l'Etat-Civil d'Inchy (Nord) à Lille depuis douze ans, y domicilié rue de Fives numéro 49 (...)". On peut donc affirmer que Jean Baptiste habite au 49 rue de Fives à Lille en 1856. (date de son mariage)
Seulement voilà, comment trouver des infos sur cette maison du 49 rue de Fives ? J'ai parcouru les cartes postales anciennes de la Vieille Bourse. (Pour ceux qui ne connaissent pas, il s'agit de l'endroit de Lille où se donnent rendez vous les collectionneurs de timbres, pièces, cartes postales,...etc. Ainsi que quelques joueurs d'échecs.) Mais combien de chance avais-je de tomber sur une carte postale de la rue de Fives, qui selon mes soupçons devait être une rue de maisons ouvrières puisque Jean Baptiste était peigneur de lin ? Très peu en réalité...
J’ai aussi essayé une recherche dans Google, juste au cas où un généalogiste aurait rencontré cette maison au cour de ses recherches, mais sans succès.
Beaucoup de mes ancêtres maternels sont lillois, j'ai pour habitude de me rendre sur le site de la Bibliothèque Municipale de Lille afin d’y trouver des plans de ville et localiser mes ancêtres sur un plan. Heu… je sais qu’il y a parmi vous des puristes qui vont me dire que c’est mieux d’utiliser les plans du cadastre, alors je vais juste leurs répondre que j’aime bien varier mes sources. Bref, j’étais donc sur le site de la Bibliothèque Municipale de Lille à la recherche d’information sur la Cour des Trépassés quand soudain j’ai une idée, une idée un peu folle je dois l’avouer : taper comme recherche dans le site de la Bibliothèque Municipale de Lille : « 49 rue de Fives ». Quelle n’a pas été ma surprise d’obtenir plusieurs réponses dont ce dessin :
Le 49 rue de Fives à Lille
La légende du dessin dit « Maison du XVI siècle Rue de Fives 49 à Lille. Vue prise dans la cour (mai 1901). »
Il s’agirait donc peut-être de la maison de mon ancêtre. Je dis peut-être car la compréhension de la légende donne lieu à deux possibilités :
J’ai donc continué mes recherches concernant la Rue du Fives sur le site de la Bibliothèque Municipale de Lille, et j’ai trouvé un autre document. Il s’agit d’une photographie qui représente cette fois le numéro 103 Rue de Fives (Cour Malines) qui ne devait pas être très loin de la maison de mon ancêtre.
Le 103 rue de Fives à Lille
Je ne suis pas un pro de l’architecture mais je pense que cette photo me permet de partir sur l’hypothèse n°2, c'est-à-dire « L’auteur montre une maison du XVIe siècle qui existe toujours à Lille en 1901 ». Une maison du XVIe qui existe toujours en 1901 devait logiquement existait en 1856.
A ce jour, je suis toujours à la recherche de preuves qui pourraient étayer ma découverte. A savoir que le dessin présenté plus haut représente bien la maison de Jean Baptiste DELAUX. Je ne manquerai pas de mettre à jour cet article.
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