Les élèves ont planché sur la place des réfugiés de la guerre civile espagnole, dans l'Ain.
Dans le cadre d’un projet sur les mémoires des migrations dans la région Rhone-Alpes, deux classes de première du lycée Louis- Armand de Chambéry sont venues à Bourg-en-Bresse, vendredi, pour une journée d’information et de travail aux Archives départementales.
L’objectif est de réaliser un travail sur les réfugiés de la guerre civile espagnole. Cette journée a permis de montrer que la guerre civile, qui divisa l’Espagne entre 1936 et 1939, a été ressentie fortement en Région-Alpes et plus particulièrement dans l’Ain où 2 466 personnes avaient trouvé refuge.
La matinée fut consacrée à la visite des Archives départementales, puis à l’étude des conditions d’arrivée dans l’Ain des réfugiés espagnols.
L’après-midi était l’occasion de réaliser un travail plus approfondi sur le centre d’hébergement de Dortan. Puis les lycéens ont planché sur une étude sur l’implantation des réfugiés dans le département, principalement dans les communes bordant la voie ferrée.
(source : http://www.leprogres.fr/)
Il n'y a pas longtemps, j'avais besoin d'un acte de naissance dans la commune d'Anzin (nord). Je sais que c'est une commune qui est à 20 minutes de bus de chez moi mais je fais les demandes d'actes via geneachtimi. Pourquoi ? C'est très simple, il se trouve que la dernière fois que j'ai été chercher un acte "sur place" l'employé de la mairie me l'a facturé 3,05€ (j'en ai déjà parlé sur Twitter, je ne reviendrai pas la dessus.). Je suis désolé mais ça fait un peu cher pour une photocopie...
J'ai donc reçu l'acte dont voici la retranscription :
L'an mil huit cent soixante trois, le onze mars, à dix heures du matin, par devant nous, François Boucher, adjoint au Maire et par délégation spéciale officier de l'état civil de la commune d'Anzin, canton de Valenciennes (nord), arrondissement de Valenciennes, département du nord, est comparu Louis Bar, âgé de vingt ans, ouvrier mineur, né à Anzin, y domicilié, lequel en présence de Casimir Crapez, âgé de vingt-cinq and, et Louis Lefebvre âgé de trente cinq ans, tous deux ouvriers mineurs, domiciliés en cette commune, nous a déclaré que la veille, à onze heures du soir, est accouchée en sa maison d'habitation, sise en cette commune, rue de Calvaire, Désiré Lefebvre, célibataire, âgée de vingt ans, ménagère, née à Anzin, d'un enfant du sexe féminin qu'il nous a présenté et auquel il a donné les prénom et nom de Désirée Bar, se reconnaissant pour étre le père. Dont acte que nous avons signé après lecture, le père et les témoins ont déclaré ne savoir écrire de ce interpellés.
+ signature de François Boucher
Il y a une annotation dans la marge qui a attiré toute mon attention : et N et un R :
Aussi, je me demandais si l'un d'entre vous sait ce que ces 2 lettres peuvent bien signifier. Je pense que c'est lié au fait que le père et la mère ne sont pas mariés mais je suis franchement pas certain...
J'ai bien pensé à "Non Reconnue" mais son père l'a reconnu.
C'est un trésor qui va prochainement trouver refuge aux archives municipales (de Cognac). La Ville a en effet acquis, lors de la dernière séance du Conseil, le fonds photographique de Jacques Goguet. Soit des milliers de clichés, des milliers de tirages qui, tous, ont un point commun : Cognac. La vie de la cité, dans tous les domaines, sous tous ses aspects, grosso-modo, entre 1936 et le milieu des années 80. Un témoignage exceptionnel parce que fruit du travail - difficile d'écrire fruit de la passion parce qu'un peu lourdingue, mais sans doute plus juste - d'un homme sortant vraiment de l'ordinaire. Jacques Goguet était un immense photographe, l'égal des plus grands. En regardant ses photos, on songe souvent à Doisneau. Les deux hommes étaient de la même veine, du même âge aussi.
Reste que Goguet n'avait pas qu'une corde à son arc. S'il a vécu toute sa vie pour et grâce à la photographie, c'est bien parce qu'il l'a décidé ainsi. Il aurait fort bien pu faire carrière dans la peinture tant son talent était immense. On attend d'ailleurs le jour où Cognac va rendre hommage à ce pastelliste hors pair, à ce dessinateur fin et précis : dans ses cartons, sa fille Marie-Christine a de quoi mettre sur pied une superbe expo…
Lire la suite sur http://www.sudouest.fr/
Le 20 janvier, quarante-trois aînés de trois clubs de l'Âge d'or du Razès : Alaigne, Cailhau, Donazac, ont visité les Archives départementales sous l'égide du conseil général. Une assistante était déléguée comme guide pour expliquer, donner des informations sur les différents « magasins » cloisonnés, sécurisés où sont conservés d'innombrables documents répertoriés où l'hygrométrie, la température constante est surveillée pour les plus fragiles. Les archives concernent tous les documents administratifs d'état civil, notariés, cadastraux, religieux… des périodiques de presse, etc., tout l'historique du département où des millions de documents numérisés retracent l'histoire de nos ancêtres, avec des documents rares, très anciens : parchemin, livre religieux à enluminures… Les archives sont ouvertes à tous pour la consultation, en salle de lecture de documents, ouvrages, reproduction de documents. Une carte de lecteur est délivrée à l'accueil sur présentation d'une carte d'identité. Les archives sont dotées d'un service éducatif : initie les scolaires, propose des ateliers pédagogiques. Régulièrement, des expositions sont organisées à l'intention d'un large public, la dernière ayant pour thème « La Résistance ». Des colloques, publications, mettent en valeur l'histoire audoise.
L'amicale du Casteillas./ Photo DDM
Un repas fut pris ensuite au château de Villegly, suivi d'une visite du château et du parc sous un soleil généreux. Le car Berton qui assurait le transport ramena dans chaque village les aînés enchantés de cette journée et parmi eux des résidents britanniques très intéressés par cette visite instructive. Une anecdote émouvante, des brochures « Résistance et clandestinité » sont en vente à l'accueil des archives ; grande fut la surprise de Denise P en découvrant le nom de son grand-père réfugié espagnol domicilié à Limoux qui avec six compatriotes et deux Français furent internés dans un camp à la suite d'un attentat contre un officier allemand. Denise qui a grandi à Paris, est redescendue passer sa retraite dans le Limouxin.
(Source : http://www.ladepeche.fr/ )
Lire la suite...