Ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux ont sans doute remarqué l’information que j’ai twitté mercredi matin : « La société Segesoma vient de mettre en ligne tout les journaux Belges des deux grandes guerres (http://warpress.cegesoma.be) ». Ayant beaucoup d’ancêtres en Belgique (surtout dans les secteurs de Mons, Namur, Tournai et Liège), j’ai accueilli la nouvelle avec un certain enthousiasme. J'ai testé pour vous.
Une chose est sûre, le site est plutôt clair. L’internaute n’est pas perdu dans des dizaines de rubriques et de sous-menus. La liste des journaux est accessible via « Consulter en ligne » puis « parcourir ». Comme pour l’instant il s’agit d’un test et non de recherches à proprement dit, j’ai cliqué sur le dernier journal de la liste, celui qui s’appelle «Le Flambeau. Revue belge des questions politiques».Je pense pouvoir ainsi me faire une opinion sur la qualité de la numérisation qui a été réalisée. Un clic sur le nom d’un journal nous emmène sur un calendrier interactif assez simple d'utilisation qui permet de choisir la date qui correspond à l’exemplaire que l’on veut consulter.
Quand enfin on se retrouve face journal tant recherché, la qualité de la numérisation est plutôt bonne et le journal se charge rapidement. En fait, le document que l’on a sous les yeux est un « pdf » que vous pouvez lire avec votre lecteur de pdf favori et même enregistrer sur votre ordinateur pour une consultation ultérieure tout en prenant garde aux conditions d'utilisation et aux droits d'auteurs. J’ai également pu zoomer en gardant un confort de lecture agréable.
Un exemple de journal numérisé: http://warpress.cegesoma.be/fr/node/9607/download/FSndSETexMbzVMi9bqGq
Outre les journaux numérisés, le site propose aussi des rubriques centrées sur l'histoire de ces journaux pour permettre à l'internaute de se replacer dans le contexte de l'époque et comprendre pourquoi des journalistes ont refusé la censure de l'occupant et ont imprimé des journaux clandestins dans des caves. Il y a tout de même un bémol, beaucoup de journaux sont accessibles uniquement dans la salle de lecture du Centre d’Etudes et de Documentation Guerre et Sociétés Contemporaines. Mais espérons qui seront numérisés très bientôt !
Si vous avez des ancêtres, huguenots, voici un livre disponible gratuitement que devrait vous intéresser. Il s'agit d'une chronique historique fort intéressante écrite par Charles Alfred de Janzé qui montre dans le détail ce que fut la persécution des protestants après la révocation de l'Édit de Nantes. A l'heure où tant de persécutions et violences sont toujours commises au nom d'idéologies religieuses, ce livre reste malheureusement d'actualité...
Depuis peu, Geneanet met à la disposition de ses membres inscrits une nouvelle fonctionnalité. Il s'agit de la possibilité de créer un "livre d'ascendance", il s'agit d'un document au format pdf dont les pages reprennent les ancêtres d'un individu donné. Pour ceux qui connaissent, on peut rapprocher cette fonction de la monographie Filiatus disponible dans Hérédis (ou du moins dans la version que j'utilise). Je ne reviendrais pas ici sur la façon de procéder car il y a un très bon tutoriel sur le blog de Geneanet:
Lire l'article sur le blog de Geneanet
Par contre, je me suis empressé de tester ce "livre d'ascendance". Je dois avouer que je ne suis pas trop déçu du résultat obtenu. Mais j'ai tout de même un reproche à faire à l'équipe de Geneanet. Même si il peut être utilisé par tout le monde, le format pdf a le défaut d'être plutôt difficile à modifier par monsieur tout le monde, pourtant il pourrait être sympa de pouvoir choisir la police que l'on veut utiliser ou la couleur des titres.
Voir mon livre d'ascendance de Geneanet
Pour terminer, une petite note à destination des généalogistes: si vous désirez l'imprimer faites bien attention au nombre de pages, le mien fait 495 pages. Pareil si vous avez envie de l'envoyer par mail, le mien fait presque 2Mo.
Depuis un mois, les archéologues de l'Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) ne chôment pas. A warmeriville, ils ont découvert des structures qui ont près de quinze siècles. La densité des découvertes réalisées par les six archéologues de l'Inrap qui fouillent ce site, le long de la RD 20, est impressionnante. Sur moins de deux hectares, les scientifiques vont de surprise en surprise.
« On sait que ce secteur est propice à la découverte d'implantations humaines parfois denses. Ici, sur un site d'un peu moins de deux hectares, on ne dénombre pas moins d'une centaine de « fonds de cabanes ». On ne parle pas ici de lieux d'habitat ou de maison, mais de zones quasiment exclusivement réservées à la culture, à l'élevage ou encore à l'artisanat », assure Gaëlle Pertuisot, co-directrice de cette campagne de fouilles.
Au-delà des tranchées et des buttes de terre qui se dessinent lorsqu'on sillonne le secteur du Val-des-Bois, cette zone relativement humide recelait bien une activité humaine il y a plusieurs siècles. « Selon les céramiques que nous avons retrouvées, nous pouvons estimer que les hommes étaient présents dans ce secteur entre le Ve et le IXe siècle de notre ère. Une partie de la zone fouillée pourrait abriter une forme d'élevage. Nous avons d'ailleurs retrouvé des nombreux ossements dans certaines structures. D'autres traces nous indiquent qu'il y avait des silos à grains. Et c'est d'ailleurs cette partie que nous étudierons plus particulièrement. À partir de certaines graines retrouvées et protégées par le temps, on sera à même d'apprendre quel était le régime alimentaire des hommes de cette époque ainsi que les céréales qui étaient cultivés en ce lieu il y a des siècles », continue Vincent Marchesseau, autre archéologue en charge de la fouille.
D'autres traces intéressent les archéologues, il s'agit de strates spécifiques. En effet, certaines zones présentent des dépôts contenant des végétaux en décomposition.
Ces traces constituent une source importante d'information à qui sait les faire parler. « On pourra déterminer quel type de végétation se développait dans cette zone. Une fois de plus, cela nous permettra d'en connaître plus sur cette importante colonie de « fonds de cabane ». »
Débutées, il y a environ un mois, les fouilles qui concernent le futur lotissement de Warmeriville dureront encore plusieurs semaines avant que la campagne de fouilles 2012 ne s'achève.Mais elle devrait reprendre selon toute vraisemblance dès le printemps 2013 sur une nouvelle zone destinée à la construction de pavillons, située juste à côté de la zone actuellement fouillée.
(Source: L'Union)
Mise en garde: Je rappelle que les chantiers archéologiques sont interdits aux publics en dehors des horaires de fouilles. De plus, La detection ainsi que le ramassage du mobilier en place(ou pas) est interdit aussi.
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