Un document d'archives de la Gestapo de Düsseldorf, retrouvé par une historienne, établit qu'Adolf Hitler a accordé sa protection provisoire à un officier juif de son unité combattante pendant la Première Guerre mondiale, a-t-on appris samedi auprès de l'historienne. Ce document qui porte l'en-tête du chef de la SS, Heinrich Himmler, a été retrouvé par Susanne Mauss, historienne et membre du comité de rédaction du journal "Jewish Voice from Germany", qui produit une copie de la lettre, dans son numéro de juillet. On peut y lire qu'Ernst Hess, un juge du tribunal d'instance de Düsseldorf, "était pendant la guerre 1914/1918 dans la même compagnie que le Führer et provisoirement le chef de compagnie du Führer".
J'ai toujours imaginé qu'un jour j'accrocherai sur un mur une carte de France, et que j'y indiquerai par un petit drapeau les villes où mes ancêtres ont vécu. Seulement voilà, un mur avec un arbre, un autre avec une carte pleine de drapeaux, ça risque de faire un peu moche, surtout que pour faire les choses à fond, il faudrait que je fasse la même chose avec une carte de la Belgique. Comme pour l'arbre, peut-être qu'il existe un moyen "informatique" de faire ça ?
Il y a quelques mois, j'ai découvert GenEarth. Il s'agit d'un logiciel qui permet de géolocaliser ses ancêtres dans Google Earth. Je sais que, dit comme ça, c'est un peu surprenant mais le meilleur moyen de comprendre est d'essayer. Voici un petit tuto pour vous guider pas à pas, vous allez voir c'est pas trop dur.
1) Installation de Google Earth
Il faut d'abord télécharger et installer Google Earth. Quand c'est fait ou si vous avez déjà ce logiciel, vous pouvez passer à l'étape suivante.
http://www.google.fr/intl/fr/earth/index.html
2) Création d'un gedcom
Lancez votre logiciel de généalogie préféré, et créez un gedcom. Si vous ne savez pas ce qu'est un gedcom ou si vous avez des problèmes pour le créer, je vous invite à consulter cet article du blog de Geneanet:
Pour la bonne marche de GenEarth, il faut que les communes soient bien renseignées : nom et code postal pour la Belgique et la France, nom dans la langue locale pour la Suisse, le Luxembourg et l'Italie.
3) Inscription sur GenEarth
Rendez-vous ensuite sur le site de GenEarth. Il faut s'inscrire sur le site, c'est gratuit. Il faut juste choisir un joli pseudo et un mot de passe.
Quand c'est fait, connectez-vous sur le site. Un "menu utilisateur" est apparu sur la gauche.
4) Transfert du gedcom
Cliquez sur "transfert", un formulaire apparait. Le plus important et de bien choisir le gedcom que vous avez créé tout à l'heure avec le bouton "choisir un fichier". Vous pouvez aussi personnaliser un peu en choisissant la couleur du texte, la couleur de la punaise ainsi que le pays par défaut. Pour le pays par défaut, je vous conseille de mettre le pays dans lequel vous avez le plus d'ancêtres. Je vais honnête, je me demande tout de même ce que deviennent les données que l'on envoie. Peut-être qu'il vaut mieux ne pas y penser.
Quand le formulaire est bien rempli, cliquez sur "envoyer le fichier", et patientez un peu...
5) Récupération du fichier
Au bout de quelques secondes (tout dépend de la taille du gedcom à traiter), 2 liens apparaissent : Fichier Google Earth et Fichier texte (à lire). Il faut cliquer sur le premier pour récupérer la cartographie de vos ancêtres. Le 2e fichier contient la liste des communes qui n'ont pas été traitées par Genearth.
6) Affichage dans Google Earth
Normalement, un double clic sur le fichier que vous venez de télécharger suffit à lancer Google Earth. Comme par magie, vos ancêtres sont localisés sur la carte à l'aide de petites punaises colorées.
C'est un peu le bordel, je vous l'accorde. Mais en jouant un peu avec les options en bas à gauche. Vous pouvez améliorer tout ça. Essayez par exemple les réglages suivants:
Le résultat est un peu plus convaincant:
Si vous avez des questions ou des remarques, n'hésitez pas à laisser un petit commentaire !
Au cours de mes recherches généalogiques, j'ai souvent eu l'occasion de découvrir que certains souvenirs étaient erronés ou que dernière une personne, il se cache en réalité une autre personne. Pour mieux vous faire comprendre, je vous propose un exemple concret: une portion de ma branche maternelle. Quand j'ai commencé mes recherches, au milieu des années 90, j'ai posé des questions à mon grand père maternel. J'ai voulu savoir comment se nommaient ses grands-parents, si il avait connu ses arrières-grands, bref, tout ce qui passait dans ma tête de généalogiste débutant. Avec émotion, il me parlait de son grand père Charles, qui portait le même prénom que lui ou encore de ce mystérieux Père Jules que j'imaginais comme un vieillard barbu. Voici ce que ça donnait à l'époque :
Pendant quelques années, travaillant sur d'autres branches de mon arbre, j'ai considéré ses données comme acquises et je les ai laissées un peu de côté, surtout que j'avais en ma possession une photo de famille (prise vers 1923) avec quelques annotations, photo dont je vous ai déjà parlé.
Il y a quelques mois je me suis lancé à la conquête de cette branche, profitant de la mise en ligne de l'état-civil de nord. C'est alors que j'ai découvert que Jules s'appelait en réalité Charles.
Je me suis aussitôt demandé pourquoi Charles se faisait appeler Jules ? J'ai entendu dire que c'était une pratique courant à l'époque d'utiliser son 2e prénom dans la vie de tous les jours. Ok... mais je n'ai pas encore compris pourquoi Henri, le frère de Kléber, s'appelait en réalité Charles Jules Henri FIEVET. J'ai rencontré le même genre de situation dans ma branche paternelle, "Grand Père Joseph" qui s’appelait en réalité Druon Joseph.
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