Pour ce nouvel article consacré à l'onomastique (la "science des noms propres"), j'ai eu quelques petits imprévus car les livres que j'ai l'habitude d'utiliser n'étaient pas là. C'est peut-être l'occasion pour moi de choisir une autre méthode de travail et en même temps la possibilité de vous présenter un livre: "Le dictionnaire des noms propres, toponymes et patronymes de France" (par Jean Coste). Il contient pas moins de 45000 entrées qui font références aux 937000 noms de lieux et au million de noms de personnes dénombrés en France.
Bibliographie
La ville de Comines est située à la frontière franco-belge, qui la divise en Comines (France) et Comines (Belgique). L'établissement des bains de Comines a traversé l'histoire. Construit en 1906, il est détruit par les bombardements alliés. En 1914, Comines est la base arrière du front d'Ypres (Belgique) pour l'armée allemande. Les soldats logent dans la ville et s'y occupent des bléssés pendant 4 ans (photo ci-dessous). Reconstruit après la guerre, il est aujourd'hui en attente d'une nouvelle destinée. Pour faire des bains-douches et de la piscine un lieu accessible à tous les soldats, le bassin a entièrement été vidé de son eau et transformé en douches collectives.
Devant les bains
Des soldats dans les douches communes
Ne partez pas ! Je ne vais pas vous parler d'une émission de télé réalité qui passe sur une célébre chaine de télévision. Je voudrais juste vous parler d'un restaurant de New York (Le Prime Meats) qui, A l’occasion du 100e anniversaire du naufrage du Titanic, a proposé le 15 avril le menu qui était servi aux 1ères classes du Titanic pour 115$. Il commence par des huîtres, des coquilles saint-jacques avec consommé de boeuf, du filet mignon servi avec artichauts, roquette, truffe et foie gras, du canard rôti avec compote de pomme. L'agneau sauce à la menthe et pistache vient ensuite, accompagné de purée de pommes de terre et de pois, avant une salade, qui précède un pigeonneau accompagné d'une vichyssoise.
Aujourd'hui je vous propose un article de presse issu de la Voix Du Nord du vendredi 6 avril 2012. Maryse Boudard, présidente de l'AGFH dresse un bilan. Je pense que ça rejoint un peu ce que je disais l'autre jour: Je crois que la généalogie est devenue un peu trop accessible. A terme, j'ai peur que ça tue certaines petites associations et que la qualité des recherches effectuées par les généalogistes soit pas géniale... Je vous laisse lire l'article.
A une époque où internet prend une place de plus en plus importante dans les recherches généalogiques, je me demande si l'heure n'est pas venue pour les associations de s'adapter en changeant leur mode de fonctionnement. Je ne remets pas du tout en cause le travail des associations, bien au contraire ! Elles donnent à la généalogie ses lettres de noblesses, c'est aussi grâce à elles si nous sommes tant de geneacurieux aujourd'hui. Si je prends l'exemple de l'association Flandre-Hainaut (celle de l'article) elle m'a été d'une grande utilité en publiant divers ouvrages sur l'histoire locale ainsi que des relevés BMS et NMD. J'ai bien pensé m'y inscrire il y a quelques années (2005) mais quand j'ai vu la moyenne d'âge... je suis désolé mais je n'ai pas eu l'impression d'être à ma place. C’est peut-être du au fait que j'y suis passé un mardi, jour où les gens travaillent et ne peuvent donc pas aller rendre visite à leur association préférée laissant la place aux retraités.
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