Des chercheurs Britanniques ont récemment mis au point un examen ADN permettant de détecter le gène de la rousseur. Cette innovation sera présentée lors des prochaines rencontres européennes généalogiques qui se tiendra dans une quinzaine de jours à Londres.
On peut en effet être porteur du gène sans avoir les cheveux roux soi-même. Les personnes ayant cette particularité génétique ont le teint clair, la peau couverte de taches de rousseur et/ou les cheveux roux. Proposé aux couples qui attendent un enfant, ce test salivaire pourra donc prédire si le futur bébé a une chance d’être rouquin. « Même s’ils n’ont pas eux-mêmes le cheveux roux, si une porteuse de ce gêne fait un enfant avec un conjoint qui est porteur du même gêne, alors ils peuvent avoir la surprise d’avoir un bébé roux », explique Dr Jim Wilson qui a coordonné le projet. Mais ce test permettrait surtout de mieux connaître le gêne MC1R, responsable de la rousseur. Des travaux ont montré que les personnes qui en sont porteuses sont plus sujettes à divers infections et maladies comme le cancer de la peau, la maladie de Parkinson. C’est dans le nord de l’Europe qu’on trouve le plus de personnes rousses. L'Ecosse est le pays qui détient le record dans le monde avec 13 % de la population qui a les cheveux roux. L'Irlande vient en seconde place avec une proportion de 10 % et un taux de porteurs du gène d’environ 40 %. Au Danemark, une banque de sperme a d’ailleurs décidé en 2011 de ne plus accepter les donneurs aux cheveux roux. La raison ? Il y en fait trop d'offres par rapport à la demande. En France, les roux représentent 5 % de la population.
(source: http://www.infobebes.com)
Si, comme moi, vous avez des ancêtres en Belgique, vous vous êtes sans doute aperçus que les recherches outre-Quiévrain ne sont pas toujours faciles. Je ne parle pas des trous liés aux 2 guerres mondiales, en tant que généalogistes nous sommes habitués à contourner les obstacles, je parle plutôt de l'accès aux archives. La situation va changer courant 2013 avec la mise en ligne dès le mois de février des registres paroissiaux.
- Province Brabant wallon
- Province Hainaut (arr. Charleroi, Mons) (dernière mise à jour 2/1/2013)
- Province Hainaut (arr. Tournai) (dernière mise à jour 2/1/2013)
- Province Liège (arr. Huy) (dernière mise à jour 2/1/2013)
- Province Liège (arr. Liège, Verviers) (dernière mise à jour 2/1/2013)
- Province Liège (arr. Eupen) (dernière mise à jour 2/1/2013)
- Province Luxembourg (arr. Arlon, Neufchâteau)
- Province Luxembourg (arr. Marche-en-Famenne et Canton Saint-Hubert) (dernière mise à jour 2/1/2013)
- Province Namur
- Province Anvers (dernière mise à jour 10/12/2012)
- Province Brabant flamand (dernière mise à jour 2/1/2013)
- Province Flandre occidentale (arr. Bruges, Ypres, Furnes) (dernière mise à jour 10/12/2012)
- Province Flandre occidentale (arr. Courtrai) (dernière mise à jour 13/12/2012)
- Province Flandre orientale (arr. Audenarde) (dernière mise à jour 10/12/2012)
- Province Flandre orientale (arr. Gand) (dernière mise à jour 10/12/2012)
- Province Flandre orientale (arr. Termonde) (dernière mise à jour 10/12/2012)
- Province Limbourg (dernière mise à jour 2/1/2013)
Plus d'infos: http://search.arch.be/fr/themes/jalon/98-parochieregisters
Aujourd'hui je vais vous parler de "L'affaire Quintin", histoire qui se déroule en 1967 dans l'ex Congo Belge et qui a pour malheureuse victime Maurice QUINTIN, un cousin. Le texte qui suit est extrait du journal Le Soir.
Jean Schramme (voir photo ci-dessous) est un mercenaire belge qui participe au coup d'État de Moïse Tshombé contre Mobutu en 1967. Au cours de cette période troublée, il s'est mué en meurtrier. En mai 1967, il reçoit, dans son poste de Yumbi, la visite d'un homme d'affaires tournaisien, Maurice Quintin. Qui se présente comme un émissaire de Moïse Tshombe.
Faux, rétorque son hôte, qui y voit plutôt un agent provocateur envoyé par Mobutu. Bientôt, une mauvaise «querelle d'ivrognes» entre les deux hommes tourne mal: Schramme abat son interlocuteur d'un coup de fusil, puis ordonne à l'un de ses adjoints de l'achever avant de jeter le cadavre dans une rivière infestée de crocodiles. Episode tragique, de peu de poids peut-être au milieu des exactions commises dans les affres de la décolonisation, mais qui, même s'il est encore loin de s'en douter alors, le poursuivra des années plus tard jusqu'au bout de sa cavale éperdue...
Commence alors, pour le Jean Schramme, après un bref détour par le Portugal, une longue errance à travers le continent latino-américain. On le retrouve d'abord en Bolivie où, murmurent certains, il encadre des services de sécurité de sinistre réputation. Chassé par un éphémère retour de la démocratie à La Paz, il se retrouve alors, alternativement, en Uruguay et au Paraguay où il met, là aussi, son expérience au service d'un même travail de «formation» des unités spéciales des forces de l'ordre. Avant d'échouer, enfin, au Brésil, dans le massif du Mato Grosso, reconverti dans la gestion d'une immense exploitation.
C'est là que les fantômes de son destin viendront, une dernière fois, hanter une retraite qu'il voulait paisible: le 12 janvier 1983, à la surprise générale, la Cour de cassation, rompant quinze années de silence embarrassé, décide de rouvrir le dossier de l'«affaire Quintin». Schramme est renvoyé devant les assises du Hainaut quelque deux ans plus tard. Mais l'ancien mercenaire, qui avait pourtant menacé de revenir en Belgique et d'y «remuer beaucoup de boue», n'assistera pas à son procès. Une demande d'extradition introduite auprès du gouvernement brésilien ne le conduit qu'à quelques mois d'incarcération dans une prison de Brasilia; la procédure échoue sur base de son mariage qui lui accorde la double nationalité. Au soulagement de beaucoup, à Bruxelles comme à Kinshasa, sans doute, il sera donc jugé par contumace. Verdict: la culpabilité et vingt ans de travaux forcés. Le rideau tombe. Retranché dans les joies d'une vie de famille qu'il a découverte sur le tard, Schramme s'enferme avec ses chimères dans un mutisme dont il ne sortira plus. La tête pleine de souvenirs. Et les mains souillées...
Je sais que l'équipe éditoriale de la Voix du Nord ne va pas apprécier, mais je me devais de partager avec vous cet article, paru dans le journal du 30 décembre 2012. Il raconte l'histoire de Bernard Brissy, un généalogiste de Fourmies (59) cousin de 3 présidents des Etats-Unis.
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