Cent ans tout juste après son naufrage dans la nuit du 14 au 15 avril 1912, un musée géant consacré au Titanic a ouvert ses portes dimanche à Belfast, en Irlande du Nord, non loin des chantiers où le gigantesque paquebot avait été construit. La ville table sur une fréquentation de 400000 touristes par an.
Pour rappel, le Titanic a sombré lors de son voyage inaugural de Southampton à New York, en heurtant un iceberg sur tribord avant, le 14 avril 1912 à 23 h 40. Il coule le 15 avril 1912 à 2 h 20 au large de Terre-Neuve. Entre 1 490 et 1 520 personnes y laisseront la vie, ce qui fait de cet événement une des plus grandes catastrophes maritimes en temps de paix et la plus grande pour l'époque. Le drame met en évidence les faiblesses des navires de l'époque concernant le nombre de canots de sauvetage et les carences des procédures d'urgence. Des conférences internationales sont par la suite organisées, entraînant des changements de réglementation encore en vigueur un siècle après la catastrophe.
Plus d'info sur le site Titanic Stories
Un site archéologique romain unique en Europe va être fouillé jusqu'en 2014 par les scientifiques de l'Institut national de recherches archéologiques préventives et du Service archéologique de la ville de Valenciennes.
Fin février, s'est ouvert sur le site du Technopole, près de Famars, un chantier de fouilles archéologiques préventives attendu par la communauté archéologique européenne. Et pour cause : "C'est la première fois qu'on ouvre une agglomération romaine sur une surface de 7,4 hectares, se réjouit Raphaël Clotuche, coordinateur scientifique des fouilles pour l'institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap). Ce site est très bien préservé. Bien que les murs des habitations aient été démontés au IVe siècle, les sols sont intacts, les voies n'ont pas bougé."
Un archéologue au travail
Les chercheurs qui travailleront au Technopole dans le domaine des transports durables auront sans doute du mal à imaginer qu'ils ont sous leurs pieds une partie de l'antique Fanum Martis, véritable poumon économique de la région entre le Ier et le IVe siècle.
Pièce romaine à l'effigie de Domitien (1er siècle)
"Cette ville n'existe sur aucune carte romaine, mais on peut penser qu'elle s'étendait sur 150 hectares. Elle devait être le coeur économique de la région", poursuit Raphaël Clotuche.
Rebuts de poterie gallo-romaine
Les sondages réalisés en 2011 ont montré l'existence d'un atelier de poteries couvrant 15 hectares et d'un abattoir s'étendant sur 4 hectares ! "A l'époque, il ne restait rien de l'animal. Les os étaient utilisés pour faire des épingles, des boutons, de la marqueterie,etc."
Un four de potier découvert lors des fouilles
Début mars et jusqu'à fin novembre, une équipe de trente archéologues travaillera sur le site. "Ce qui est surprenant c'est qu'au IVe siècle la ville a été désertée d'un coup. On trouve même du mobilier laissé dans les celliers ! L'état de conservation du site va nous permettre de comprendre comment s'est construite puis agrandie la ville. Ce que nous allons découvrir va changer l'idée qu'on a du monde romain dans la région." En 2013, une exposition présentant notamment les découvertes du Technopole sera présentée au musée des Beaux-Arts de Valenciennes. Des publications suivront et elles risquent de se révéler passionnantes.
Le siège de Valenciennes
Le site du Technopole réserve bien des surprises. Les Archéologues ont ainsi découvert l'emplacement du campement installé en 1677 par Louis XIV pour assiéger Valenciennes, alors aux mains des Espagnols. Fait unique en France, des fouilles vont être menées pour découvrir les vestiges laissés par cette armée de 30000 hommes.
Plus d'infos : http://www.inrap.fr/
Rappel
Je pense qu'il n'est pas la peine de rappeler que le chantier est interdit au public et que la détection ou le ramassage du mobilier en place sont interdit. Toute personne surprise dans le chantier en dehors des heures de fouilles sera directement verbalisé lourdement par la gendarmerie.
Article initialement publié dans "Valenciennes Métropole, le journal" n° 37
(Crédit photo : Stéphane Lancelot, Laurent Petit et l'Inrap)
(Crédit texte : Fabrice Gontier)
Il y a quelques mois, j'avais écrit un petit article sur l'histoire de Valenciennes, article que j'avais illustré avec des cartes postales anciennes. Parmi celles-ci, une mystérieuse Caserne Ferrand.
J'habite la région de Valenciennes depuis presque 33 ans. Il y a bien la Caserne Vincent qui est située à l'entrée de la Rue de Lille, la Caserne Ronzier qui est maintenant un bâtiment de l'Université mais pour la Caserne Ferrand, je séchais.
Après une recherche infructueuse sur internet, je suis allé à la Bibliothèque Municipale (section patrimoine et archives municipales) pour demander aux archivistes de la ville si ils connaissent, hélas ils ne savent rien de cette caserne. C'est un message sur le site Geneachtimi qui m'a permis d'en savoir un peu plus sur elle. Pour ceux qui connaissent un peu la ville de Valenciennes, il semble que la caserne était située à l'emplacement de l'actuel parking Lacuzon (source photo : Google Map).
Quand je pense que je suis passé à côté de la Caserne Ferrand sans même savoir que c'était elle ! Voici quelques photos des alentours de la caserne (merci à Espace, membre de geneachtimi) :
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Partie Est de la Citadelle
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Le nord-est de la citadelle
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Pont du calvaire
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Les Moulins de la citadelle. |
Après avoir pris la ville le 17 mars 1677, Louis XIV a confié à Vauban le soin de construire une Citadelle pour faire de Valenciennes une ville imprenable. Sa construction eu lieu à l'emplacement d'un ancien ouvrage défensif, face aux hauteurs d'Anzin et de Saint-Vaast. Elle fut "financée" entièrement par la municipalité, qui dut racler ses fonds de tiroir pour fournir les 1 200 000 florins nécessaires. Les travaux commencés fin août furent terminés, pour le gros oeuvre, au début de 1679. On y ajouta cinq corps de garde et deux poudrières en 1683, puis une chapelle en 1685.
Plan de la Citadelle
(d’après une carte de la BNF)
L'ensemble pouvait loger 26 officiers et 864 soldats. La partie principale, à laquelle on accédait par l'Esplanade, se trouvait entre le Vieil Escaut et le canal de navigation creusé à la fin du XVIIIe siècle. Sur la rive gauche étaient disséminés les fronts et bastions, dont les glacis se prolongeaient presque jusqu'à l'actuelle avenue Dampierre. La citadelle a été rasée entre 1890 et 1941.
Je vais être honnête avec vous, j'avais prévu de vous parler de Albert REGHEM, un de mes ancêtres qui était soldat d'ambulance dans la Grande Armée de Napoléon 1er. Mais les choses ne sont pas tout à fait déroulées comme je l'avais prévu et je manque un peu de chose à vous raconter.
Les lecteurs réguliers de mon blog se souviendront sans doute qu'il y a quelques mois, j'avais entrepris l'écriture d'un feuilleton généalogique qui racontait mes recherches sur la famille Cambronne. Si vous vous en rappelez, vous n'avez pas été sans remarquer que j'ai un peu laissé tomber l'affaire, non pas par manque d'intérêt mais plutôt par manque de temps. C'est un peu dur de gérer boulot, généalogie perso, entraide sur les forums et généalogie de Cambronne. C'est donc la mort dans l'âme (cette formule n'est pas de moi, mais de Jean Claude Camus) que j'annonce la mise en pause de cette série, mais peut-être qu'un jour de la reprendrait, qui sait ?
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