Ne partez pas ! Je ne vais pas vous parler d'une émission de télé réalité qui passe sur une célébre chaine de télévision. Je voudrais juste vous parler d'un restaurant de New York (Le Prime Meats) qui, A l’occasion du 100e anniversaire du naufrage du Titanic, a proposé le 15 avril le menu qui était servi aux 1ères classes du Titanic pour 115$. Il commence par des huîtres, des coquilles saint-jacques avec consommé de boeuf, du filet mignon servi avec artichauts, roquette, truffe et foie gras, du canard rôti avec compote de pomme. L'agneau sauce à la menthe et pistache vient ensuite, accompagné de purée de pommes de terre et de pois, avant une salade, qui précède un pigeonneau accompagné d'une vichyssoise.
Aujourd'hui je vous propose un article de presse issu de la Voix Du Nord du vendredi 6 avril 2012. Maryse Boudard, présidente de l'AGFH dresse un bilan. Je pense que ça rejoint un peu ce que je disais l'autre jour: Je crois que la généalogie est devenue un peu trop accessible. A terme, j'ai peur que ça tue certaines petites associations et que la qualité des recherches effectuées par les généalogistes soit pas géniale... Je vous laisse lire l'article.
A une époque où internet prend une place de plus en plus importante dans les recherches généalogiques, je me demande si l'heure n'est pas venue pour les associations de s'adapter en changeant leur mode de fonctionnement. Je ne remets pas du tout en cause le travail des associations, bien au contraire ! Elles donnent à la généalogie ses lettres de noblesses, c'est aussi grâce à elles si nous sommes tant de geneacurieux aujourd'hui. Si je prends l'exemple de l'association Flandre-Hainaut (celle de l'article) elle m'a été d'une grande utilité en publiant divers ouvrages sur l'histoire locale ainsi que des relevés BMS et NMD. J'ai bien pensé m'y inscrire il y a quelques années (2005) mais quand j'ai vu la moyenne d'âge... je suis désolé mais je n'ai pas eu l'impression d'être à ma place. C’est peut-être du au fait que j'y suis passé un mardi, jour où les gens travaillent et ne peuvent donc pas aller rendre visite à leur association préférée laissant la place aux retraités.
Cent ans tout juste après son naufrage dans la nuit du 14 au 15 avril 1912, un musée géant consacré au Titanic a ouvert ses portes dimanche à Belfast, en Irlande du Nord, non loin des chantiers où le gigantesque paquebot avait été construit. La ville table sur une fréquentation de 400000 touristes par an.
Pour rappel, le Titanic a sombré lors de son voyage inaugural de Southampton à New York, en heurtant un iceberg sur tribord avant, le 14 avril 1912 à 23 h 40. Il coule le 15 avril 1912 à 2 h 20 au large de Terre-Neuve. Entre 1 490 et 1 520 personnes y laisseront la vie, ce qui fait de cet événement une des plus grandes catastrophes maritimes en temps de paix et la plus grande pour l'époque. Le drame met en évidence les faiblesses des navires de l'époque concernant le nombre de canots de sauvetage et les carences des procédures d'urgence. Des conférences internationales sont par la suite organisées, entraînant des changements de réglementation encore en vigueur un siècle après la catastrophe.
Plus d'info sur le site Titanic Stories
Un site archéologique romain unique en Europe va être fouillé jusqu'en 2014 par les scientifiques de l'Institut national de recherches archéologiques préventives et du Service archéologique de la ville de Valenciennes.
Fin février, s'est ouvert sur le site du Technopole, près de Famars, un chantier de fouilles archéologiques préventives attendu par la communauté archéologique européenne. Et pour cause : "C'est la première fois qu'on ouvre une agglomération romaine sur une surface de 7,4 hectares, se réjouit Raphaël Clotuche, coordinateur scientifique des fouilles pour l'institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap). Ce site est très bien préservé. Bien que les murs des habitations aient été démontés au IVe siècle, les sols sont intacts, les voies n'ont pas bougé."
Un archéologue au travail
Les chercheurs qui travailleront au Technopole dans le domaine des transports durables auront sans doute du mal à imaginer qu'ils ont sous leurs pieds une partie de l'antique Fanum Martis, véritable poumon économique de la région entre le Ier et le IVe siècle.
Pièce romaine à l'effigie de Domitien (1er siècle)
"Cette ville n'existe sur aucune carte romaine, mais on peut penser qu'elle s'étendait sur 150 hectares. Elle devait être le coeur économique de la région", poursuit Raphaël Clotuche.
Rebuts de poterie gallo-romaine
Les sondages réalisés en 2011 ont montré l'existence d'un atelier de poteries couvrant 15 hectares et d'un abattoir s'étendant sur 4 hectares ! "A l'époque, il ne restait rien de l'animal. Les os étaient utilisés pour faire des épingles, des boutons, de la marqueterie,etc."
Un four de potier découvert lors des fouilles
Début mars et jusqu'à fin novembre, une équipe de trente archéologues travaillera sur le site. "Ce qui est surprenant c'est qu'au IVe siècle la ville a été désertée d'un coup. On trouve même du mobilier laissé dans les celliers ! L'état de conservation du site va nous permettre de comprendre comment s'est construite puis agrandie la ville. Ce que nous allons découvrir va changer l'idée qu'on a du monde romain dans la région." En 2013, une exposition présentant notamment les découvertes du Technopole sera présentée au musée des Beaux-Arts de Valenciennes. Des publications suivront et elles risquent de se révéler passionnantes.
Le siège de Valenciennes
Le site du Technopole réserve bien des surprises. Les Archéologues ont ainsi découvert l'emplacement du campement installé en 1677 par Louis XIV pour assiéger Valenciennes, alors aux mains des Espagnols. Fait unique en France, des fouilles vont être menées pour découvrir les vestiges laissés par cette armée de 30000 hommes.
Plus d'infos : http://www.inrap.fr/
Rappel
Je pense qu'il n'est pas la peine de rappeler que le chantier est interdit au public et que la détection ou le ramassage du mobilier en place sont interdit. Toute personne surprise dans le chantier en dehors des heures de fouilles sera directement verbalisé lourdement par la gendarmerie.
Article initialement publié dans "Valenciennes Métropole, le journal" n° 37
(Crédit photo : Stéphane Lancelot, Laurent Petit et l'Inrap)
(Crédit texte : Fabrice Gontier)
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