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Genealexis

Histoires d'hier et d'aujourd'hui...

Vous-êtes ici:  Accueil Terres d'ancêtres France Camphin-en-Pévèle

Histoire de Camphin-en-Pévèle

Camphin est une localité située dans la Pélève et dans l’ancien domaine du châtelain de Lille. Les autres communes de la Pélève sont : Attiches, Bachy, Bersée, Bourghelles ; Bouvines, Cappelle, Chéreng, Cobrieux, Cysoing, Ennevelin, Genech, Gruson, Louvil, Mérignies, Mocheaux, Mons-en-Pévèle, Mouchin, Ostricourt, Pont-à-Marcq, Templeuve, Thumeries, Tourmignies, Wahagnies, Wannchain. Le nom Pélève est issu du latin pabula qui veut dire pâturage.

Le domaine de Camphin

Le texte qui suit est issu du "Bulletin de la Commission historique du département du Nord" (1843).

Ce domaine appartenait à Saint Evrard, fondateur de l'abbaye de Cysoing, qui, par son testament de l'an 867, le donna à son troisième fils Adelard, en même temps que les terres de Cysoing et de Somain et aussi de Gruson avec tout ce qu'il avait attribué au monastère de Cysoing, en telle tenure que, par lui-même et par ses successeurs, il garde à toujours cette église dans l'ordre où elle a été établie et ne permette pas que rien de ce qui lui a été donné lui soit enlevé. C'est l'origine des avoués de Cysoing.

Mais des modifications paraissent avoir été apportées aux dispositions de ce testament ou au moins dans leur interprétation, car on voit, par un acte du 2 avril 870, la princesse Gisèle, veuve de saint Evrard, doter un oratoire au moyen de biens pris sur la portion de son fils Rodolphe et donner à l'autel de cet oratoire un manse à Camphin et 12 bonniers de terre labourable à Gruson.

Rodolphe, le plus jeune des fils d'Evrard, fut abbé ou prévôt de Cysoing ; il personnifie l'abbaye à son origine et il y a lieu de croire qu'il lui laissa le domaine de Camphin, soit que ce domaine fût réellement compris dans son lot, soit qu'il l'eût recueilli de la succession de son frère Adelard, le seigneur de Cysoing dont il n'est plus question après 874.

Rodolphe est mort vers le commencement du pontifical du pape Formose qui tint le Saint-Siège du 19 septembre 891 au 4 avril 896. A partir de cette époque un silence de plus de deux siècles règne d'une façon absolue sur la seigneurie de Cysoing et n'est rompu, pour l'abbaye, que par une donation qui lui est faite en 968. Il faut descendre jusqu'à l'année 1164 pour retrouver Camphin. A cette date Gérard, évêque de Tournai, prend sous sa protection le monastère de Cysoing et lui confirme la possession de ses biens, parmi lesquels l'autel de Camphin avec toute la dîme : « Altare de Canfinio cum omnidecima ». En 1180, c'est le pape Alexandre III qui confirme à l'abbaye de Cysoing ses possessions, entre autres l'église de Camphin avec toute la dîme et les hôtes, et aussi la cense de Crespelaine avec le terrage, les hôtes et toute la villa : « Ecclesiam de Canfen cum integrilate decime et hospitibus curtem de Crespelains cum terragio et hospitibus, et tota villa ».

portrait du pape Formose

Le pape Formose

En 1329, Marie d'Antoing, dame de Mailly, reconnaît tenir de l'abbé de Cysoing en arrentement, au cens annuel d'une rasière d'avoine et de 11 louisiens, trois quartiers de prés et trois mesures en la ville et terroir de Camphin.

De tout ce qui précède on peut inférer, ce semble, que la seigneurie de Camphin appartenait à l'abbaye de Cysoing, à titre de seigneurie foncière toutefois, et sous l'avouerie du seigneur de Cysoing, Crespelaine exceptée.

De l'abbaye de Cysoing relevaient à Camphin : Le Blocus, fief de 22 bonniers, et le fief de Brassele, de 6 bonniers. - De la baronnie de Cysoing relevaient audit Camphin les fiefs de Baudon, dit Bouchigay, Beaulieu, La Bouchardrie, Hainaut et Luchin, qui comprenaient ensemble une notable partie du territoire; mais on ne voit nulle part que le seigneur ou baron de Cysoing ait jamais revendiqué la seigneurie du clocher.

Cette terre de Camphin avait donné son nom à une famille de chevaliers qu'on rencontre dans les documents des XIIe et XIIIe siècles.

Un Jean de Canfan, chevalier, assiste, en 1182, à un accord entre Gérulphe de Genech et l'abbaye de Cysoing au sujet de la dîme de Genech. - En 1188, Thierri de Camphinio est témoin d'un acte de Jean III, avoué de Cysoing. - Un Jean de Camphin, chevalier, figure avec Gilles d'Aigremont et Mathieu de Cysoing dans un acte de Saint-Pierre de Lille, du mois de mai 1226.

Visite guidée

L'église de Camphin-en-Pévèle a été édifiée à la fin du XVIIIe siècle, en même temps que le château de Luchin et le pigeonnier-porche de la ferme attenante. Elle est dédiée à Saint-Amand. C'est à cette même époque qu'on vécu les membres de la famille LESCROART dont les parents les plus proches se situent 9 générations avant moi.

L'église Saint-Amand de Camphin sur une carte postale ancienne

L'église de Camphin-en-Pévèle

La ferme Despature à Camphin-en-Pévèle

La ferme Despatures

L'hôtel des sapeurs pompiers à Camphin-en-Pévèle sur une carte postale ancienne

L'hôtel des sapeurs-pompiers

Une rue de Camphin-en-Pévèle sur une carte postale ancienne

Une rue de Camphin-en-Pévèle

Ma liste éclair sur Camphin-en-Pévèle

Nom Début Fin
FRAPPE 1794 1794
LESCROART 1749 1860

Pour en savoir plus sur l'histoire de Camphin-en-Pévèle