La commune de Quarouble tire son nom de sa position géographique. En effet, etymologiquement, Quarouble serait issu de Quadruvium qui suggère sa situation à la croisée de plusieurs voies dont l'une est romaine.
Le 2 juillet 1719, vers 15h, le valenciennois est soumis à un orage si violent, que "l'on peut dire, de vie d'homme, n'en avoir vu de semblable". Selon les recits de l'époque, il tombe une telle quantité de grêle, avec une telle force, que toutes les vitres du village sont brissées. L'orage a aussi touché Saint-Vaast-en-Haut et les villages de Saint-Saulve, Onnaing, Quelipont et Quiévrechain.
Quarouble est une ancienne paroisse du Hainaut, du diocèse de Cambrai et de décanat de Valenciennes, dont l'autel, avec celui d'Onnaing, furent confirmés, par Liébert, Evêque de Cambrai, en 1057, comme possession du Chapitre cathédral de Cambrai, qui en demeura Collateur et Décimateur, jusqu'à la Révolution.
Liébert, Evêque de Cambrai
Le dernier curé d'Ancien Régime de cette paroisse fut Philippe-Clément-Joseph DELBARE. Né à Maubeuge en 1737, il fut curé de Quarouble vers la fin du mois de mai de l'année 1788. Il finit ses jours dans cette paroisse, le 17 novembre 1790.
Acte de sepulture de Philippe-Clément-Joseph DELBARE
(source: Archives départementales du Nord)
Lors de l'exécution du Concordat, la paroisse de Quarouble fut offerte, le 19 novembre 1802, à Antoine-Joseph DEBRUN, né à Bettrechies le 14 avril 1748, insermenté, émigré à Mons en 1791, lequel n'accepta pas ce poste, que l'Evêque de Cambrai proposa ensuite, à titre provisoire, le 1er mars 1803 à François-Eloi DUEZ, né à Quarouble, le 25 juin 1755, ex-grand-Carme, à Metz, profès le 4 août 1778, assermenté, élu le 11 mai 1791, curé constitutionnel de Quarouble, confirmé le 6 juin, par l'Evêque intrus Primat et installé le 12 juin 1791, suspendu de ses fonctons, pendant l'occupation autrichienne (1793-94), réinstallé ensuite et resté en exercice, jusqu'au Concordat. Dans le cours de l'année 1803, la nomination provisoire de M. DUEZ comme curé de Quarouble et Rombies, devint définitive. Si ce prêtre avait trahi l'Eglise, par faiblesse, il l'honora ensuite, en laissant dans sa paroisse, lors de son trépas, le 2 juillet 1825, la réputation d'un ecclésiastique de moeurs régulières et d'un orateur distinqué.
(Source: La semaine religieuse de Cambrai du 3 août 1928)
Les 4 chemins de Quarouble
Le calvaire
La route nationale
Le café du Progrès
Les écoles et la mairie
L'école des filles
Le château
Nom | Dates | |
ALGLAVE | ||
AMAND | ||
BERLEMONT | ||
BOUGAULT | ||
BOURGEOIS | ||
BRACONNIER | ||
BRANCOURT | ||
BRISO | ||
BRUIANT | ||
CARLIER | ||
CAULIER | ||
DE LINCQUERQ | ||
DEMAREZ | ||
DESCAMPS | ||
DOCHEZ | ||
DUBOIS | ||
DUEE | ||
DUEZ | ||
GODIN | ||
GUERY | ||
JOLY | ||
LE BAILLY | ||
LEJAYE | ||
LOISIN | ||
MARTIN | ||
MASCART | ||
MERCIER | ||
MOCHET | ||
MONNART | ||
MORIAU | ||
NAMUR | ||
NONCLERCQ | ||
PELEZ | ||
WILBERCQ | ||
WILBERT |