Le village de Bruille-Saint-Amand est situé sur l'ancienne voie romaine qui reliait Bavay à Tournai que l'on nomme aussi Chaussée Brunehaut. On identifie souvent à la Reine Brunehaut (547-613), épouse de Sigebert Ier, quelques routes sensées avoir été construites sur son ordre alors qu'en réalité il s'agit de "souvenirs" de la présence romaine dans le nord de la France.
Mariage de Sigebert Ier et Brunehaut
(Manuscrit du XVe)
En 1228, Elisabeth, comtesse de Saint-Pol, donne à son féal Bauduin de Brulio, 20 livrées de terre à prendre sur ses revenus de Mortagne. Le sire de Mortagne jouissait des droits attachés au titre de fondateur de l'église paroissiale de Bruille. Quelques années plus tard, en 1455, les valenciennois, en vertu de leur privilége d'abattis de maison, allèrent détruire la demeure d'un habitant de Bruille qui avait insulté un de leurs bourgeois. On donnait le nom d'abattis de maison à une pénalité qui consistait à démolir la maison d'un coupable.
Localisation de Bruille dans l'Ostrevent entre 1286 à 1449
(Source: Le Moyen âge : bulletin mensuel d'histoire et de philologie)
Il faut attendre le 16 mai 1679 pour que les villages de Bruille, Château-l'Abbaye et les terres qui en dépendent soient cédés à la France par l'Impératrice Marie-Thérèse.
Notre-Dame-au-Bois est l'un des 4 hameaux qui a constitué (avec ceux de Bruille, Hauterive et le vicomté de Forest) Bruille-Saint-Amand. Avant la Révolution, ces 4 hameaux était placés sous l’autorité du seigneur de Mortagne et des moines de l’abbaye de Château l’Abbaye.
L'ancienne chapelle Saint-Jacques
L'école provisoire
Les écoles
L'église
Le monument aux morts
La rue Jean Jaurès
Nom | Début | Fin |
SÉNÉCAUT | 1715 | 1715 |